L’espace livresque accueille un nouveau-né de Akli Tadjer avec son dernier roman qui s’intitule «Il était une fois peut-être pas». Ce roman paru aux édition JC Lattés a été présenté la semaine dernière, lors de la conférence que l’écrivain scénariste a animé à l’hôtel Sofitel Algiers Hamma Garden, au restaurant El Mordjane.
Né en 1954, Akli Tadjer est écrivain et scénariste, passionné de la lecture des livres de Céline celle qui lui a donné l’envie d’écrire pour produire six romans : “Les ANI de Tassili” 1984, couronné par le prix Georges Brassens, le livre Courage et patience 2000, le porteur de cartable 2002 et Alphonse 2005, ainsi que «Le passager du Tassili», «Messieurs les jurés», «Sixième gauche», «La femme crocodile», «Maigret et le fantôme et l’étalon» ces titres qui sont adaptés par les écrans de la télévision.
Un mélange d’histoires et de rencontres dans un style littéraire plein de métaphores et qui incite à le lire, se trouve dans ce nouveau-né de Akli Tadjer «il était une fois peut-être pas», dont il raconte des histoires qu’il entame par le mot magique de la conteuse Chahrazad des Mille et Une Nuits, «Il était une fois…», l’écrivain raconte l’histoire d’un amour fusionnel, entretenu par Mohamed et sa fille, la fille qui grandit en l’absence de sa mère. Le père racontait chaque soir des histoires à sa fille chérie pour l’endormir ; des contes dont il brûle d’envie de lui révéler la fin, mais les obligations de la vie rompt cette liaison entre la fille et son papa, et ce lorsque Myriame part à Toulon pour suivre ses études. Pendant ce temps, elle rencontre «Baston» son nouvel amour, cet homme qui va arracher Myriame à son père, celui-ci qui n’a pas pu supporter cette situation, mais malgré l’égoïsme de ce père, la rencontre brutale entre les deux hommes se transforme en amitié.
Akli Tadjer ramène aussi le lecteur dans ce livre à la guerre d’Algérie, ainsi qu’au combat des mots, dont il allie la subtilité, la magie et l’humeur. Un livre à lire.
Ouerdia Sait