200 milliards de centimes pour l’aménagement des zones industrielles

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Tizi-Ouzou compte 15 zones d’activités. Celle de Oued Aïssi et Tala Athmane en sont peut-être les plus importantes. On envisage également de créer trois autres zones. Les aménagements prévus consistent en la réalisation des réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement ainsi que l’éclairage public entre autres lifting. Il faut dire que certaines zones sont laissées à l’abandon des années durant à l’image de la zone de Tadmaït ou encore celle de Fréha. Concernant la zone de Fréha justement située au niveau du village El Majene, elle a bénéficié d’une enveloppe de 240 millions de dinars en vue de sa réalisation. Pour ces projets, les services concernés veulent porter la machine du développement vers l’avant. Il faut dire que l’industrie a stagné ces derniers temps dans la wilaya, qui compte 132 entreprises dont 125 publiques et sept privées. Celles-ci assurent plus de 10 000 postes de travail. En outre, la wilaya a accusé réception de 110 dossiers d’investissement. Il est clair que Tizi-Ouzou connaîtra une nouvelle dynamique industrielle dans un proche avenir. C’est en tout cas le but recherché par les pouvoirs publics à travers notamment le lancement des projets portant aménagement de ces zones industrielles. En effet, Tizi-Ouzou veut installer les entreprises dans de meilleures conditions. En fait, un développement et une industrie florissante ne peuvent être envisagés sans des zones industrielles. Or, les quinze zones, du moins certaines d’entre elles, ont été complètement délaissées. La zone de Tadmaït, celle de Fréha… sont restées longtemps en hibernation. Pour plus d’un, c’est le moment de les remettre en activité. C’est le vœu, semble-t-il, des pouvoirs publics qui veulent décidément frapper fort pour relancer le développement dans la wilaya, cela d’autant que les conditions sécuritaires qui faisaient fuir les investisseurs de la région ont tendance à s’améliorer avec le redépoilement des services de sécurité dans la wilaya. Cela dit, il est nécessaire également d’alléger “ les mesures” bureaucratiques jugées “draconiennes”. La relance économique est reliée, en somme, à plusieurs paramètres qu’on doit revoir pour garantir une meilleure assise.

M. O. B

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