La voyageuse suspectée de H1N1 toujours retenue

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Des soins intensifs lui sont prodigués vu son état, étant donné qu’il s’agit d’une personne âgée traînant plusieurs maladies chroniques, selon une source médicale. La source ajoute que les signes cliniques présentés ne peuvent pas trancher directement en faveur du virus H1N1, et qu’ il convient d’attendre les analyses commandées à l’Institut Pasteur. Il est à rappeler qu’il s’agit d’une femme de 59 ans qui fait partie des voyageurs d’un avion en provenance de Paris (France) à destination de Béjaïa et qui a fait un malaise durant le vol, créant une certaine panique parmi les voyageurs. Le dispositif de lutte contre cette grippe porcine est tout de suite déclenché et la patiente a été aussitôt évacuée vers la plus importante structure sanitaire de la ville et mise en isolement pour écarter toute contamination. Des prélèvements ont été effectués et envoyés à l’Institut Pasteur de Zéralda pour une recherche biologique du virus H1N1. La dame qui souffre de plusieurs maladies telles que, diabète, hypertension et insuffisance rénale souffre de surcroît d’un syndrome grippal depuis un mois, selon notre source. C’est la crainte d’une grippe porcine qui est à l’origine de l’alerte donnée par les services sanitaires de Béjaïa Elle restera hospitalisée jusqu’à l’obtention des résultats virologiques du labo d’Alger. Quant à l’alarme qui a été donnée, un responsable de la DSPRH faisant partie du dispositif mis en place pour faire face à l’apparition de cette pandémie, trouve normale, voire nécessaire cette alerte qui fait partie des réactions à déployer devant chaque suspicion. Il expliquera cependant que tout cas suspect doit être pris en considération sous deux contextes, l’un symptomatique et l’autre épidémiologique, en rapport avec les mouvements de personnes entre les pays touchés par le virus H1N1. Le dispositif mis en place à cet effet, et en cas d’alerte de la phase 5 (pandémie), consiste à faire déclencher le contrôle sanitaire aux frontières (CSF) pour commencer à faire le contrôle de tous les voyageurs afin de trier et d’isoler les cas suspects, suite à quoi, une unité de référence interviendra pour prendre en charge ces mêmes cas pour éviter toute contamination de matériel ou de personnels, et ce, jusqu’à confirmation ou infirmation biologique des analyses concernant la recherche du virus H1N1, seul indice fiable et définitif de la grippe porcine.

N. T.

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