En ces temps de canicule à “ne pas faire sortir une cigale dehors” qu’en est-il de la situation en matière d’AEP dans cette commune montagneuse supposée être riche en eau ? Jusqu’à la mi-juillet tout le monde semblait être satisfait et chaque quartier ou village avait 2 heures / 24 heures de ce précieux liquide. Cependant force est de constater que certains quartiers commencent à ressentir l’effet d’une pénurie qui ne veut pas dire son nom. Contacté par nos services, pour tenter d’avoir une explication, l’administrateur communal n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour élucider le mystère. (si mystère, il y a). Ecoutons le “Il y a trop de gaspillage de cette matière. L’autorité morale des notables n’est plus respectée, les gens font du jardinage et ne se donnent même pas la peine de fermer leurs robinets, une fois que le stockage est fait”. 600 millions de centimes sont dépensés annuellement pour assurer le traitement, le refoulement, las distribution de l’eau dans les foyers. La station de Taboudh qui fonctionne H24 coûte à la municipalité 8 millions de centimes par mois pour une capacité de pompage de 800m3 /jour. L’administrateur communal veut confier la gestion de l’AEP à une entreprise étatique ou privée qui permettra à l’APC de se décharger de ce lourd fardeau. Pour terminer, le responsable communal, qui ne semble point éprouvé par une gestion en solo des affaires de la cité depuis 2003 lancera un appel à la population lui demandant de ne plus gaspiller cette matière précieuse, de penser à son voisin. “Ce n’est ni plus ni moins qu’une question de civisme”, conclut l’administrateur qui reconnaît l’existence de fuites au niveau de la Tuyauterie qui descend des sommets montagneux “les réparations se feront dans les plus brefs délais…”. Par ailleurs, un nouveau programme de distribution n’est pas à exclure si la situation venait à persister. Le nouveau dispositif consisterait à passer de 1 jour sur 2 à 1 jour sur 3 est enfin à 1 jour sur 4. Concernant les M.T.H tant redoutées, l’administrateur tient à assurer par le fait que toutes les réserves d’eau sont équipées de javelisateurs automatiques ou à défaut de fortune (Ait Oulhadj et Ait Jran). Quant à une éventuelle pollution de Taboudh, le responsables confirmes la présence de germes pathogènes que le traitement quotidien anéantit. Il est encore trop tôt de parler de pollution de cette source qui alimente aussi une partie de la commune de Tizi-N Tleta
M. O.
