Comme nous l’avons à maintes reprises signalé, la commune de Maâtkas souffre cruellement de l’indisponibilité d’infrastructures culturelles, sportives, financières, sanitaires et même de l’inexistence d’une unité de la Protection civile et ce, dans toute la daïra (commune de Souk El Tenine y comprise); Sachant le rôle important que jouent ces établissements quant à l’amélioration du cadre et du niveau de vie des citoyens, cela est inacceptable dans l’Algérie du 21e siècle ou alors, il faudra carrément revoir même la définition et le statut de daïra.
Qu’est-ce qu’une daïra en l’absence d’infrastructures de base ? Une daïra, ce n’est pas quand même un siège avec un chef de daïra, soyons raisonnables.
Afin de connaître les vraies raisons de cet état des lieux, nous nous sommes rapprochés des services concernés et nous avons eu une discussion avec M. Lani, qui est justement président de la commission de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui nous révélera sans détours les causes de ce vide : “Notre commune connaît effectivement un manque criant d’infrastructures, cela est dû dans une certaine mesure à l’indisponibilité d’assiettes foncières : même celles qui existent, leur situation est en litige et attendent toujours leur régularisation, vous savez les gens ne sont pas tous des saints, certains se sont illégalement appropriés des terrains.
Quant à la commission que j’ai l’honneur de présider, elle est encore au stade d’établissement de P-V, pour passer à l’action nous devons impérativement trouver des solutions dans le cadre de la réglementation en vigueur”.
C’est vrai qu’il faut des terrains pour accueillir ces infrastructures qui faciliteront la vie aux citoyens de cette région, d’où l’urgence de trouver des compromis. Après tout, la législation existe et doit être appliquée partout et pour tous.
Hocine Taïb