Le P/APW fustige le rendement de quelques directions de l’exécutif

Partager

Inscrivant à l’ordre du jour l’analyse du programme quinquennal 2005/09 et la présentation du bilan des activités de la wilaya, les travaux de la session ordinaire de l’APW de Béjaïa prévus pour aujourd’hui et demain seront sans nul doute houleux. Et pour cause, les résultats en matière de consommation des crédits «sont loin d’être performants», observe Hamid Ferhat, P/APW de Béjaïa. D’ailleurs, explique-t-il, à la fin de l’exercice 2008, un solde de 17,7 milliards de dinars a été constaté en indiquant dans le même contexte que des écarts allant du simple au double ont été relevés.

Il cite pour étayer ses propos, le secteur de l’agriculture-hydraulique avec 92% de consommation des crédits et le secteur de l’habitat-urbanisme qui peine à dépasser les 42%. S’agissant des crédits mobilisés au titre de l’année 2009, le P/APW reste sceptique. Pour lui, les 29,4 milliards mobilisés à ce titre, pour la concrétisation des prévisions avancées par les différents secteurs demeurent difficiles à atteindre.

Plus inquiétant encore, le président de l’assemblée populaire de wilaya indique que le rendement constaté au niveau de certains secteurs à l’exemple de l’agriculture, de l’hydraulique, le secteur socioculturel, habitat et urbanisme demeurent en deçà de toutes les attentes.

Car, explique-t-il, les taux de dépense pour ces secteurs est « très faible ». Selon lui, en ce qui concerne les PSD, le taux global de dépense enregistré à la fin 2008 avoisine seulement les 35%. Autrement dit, détaille-t-il, une moyenne annuelle de 9% et une consommation ne dépassant pas les 6 milliards de dinars sur un total de 72,48 milliards en soulignant que la répartition des PSD a été effectuée au détriment des PCD. Cela, regrette-t-il, sans que les pouvoirs publics aient donné une quelconque explication aux élus de l’APW. « La situation actuelle en termes d’avancement des opérations est désolant » estime le P/APW, en soulignant que le retard accusé dans la réalisation des programmes et leur achèvement dénote « le manque de rigueur et de maîtrise dans la conduite des opérations par les directions concernées.» Signalons en outre que l’enveloppe allouée au plan quinquennal 2005/09 avoisine les 150 milliards de dinars dont 58,1 milliards en programme centralisé et 91,9 en programme décentralisé.

Dalil S.

Partager