La ruche attend ses abeilles

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La ville d’Azeffoun n’a plus dans son dictionnaire le mot “sommeil”. Edifiée dans une région connue pour la douceur de son climat, la ville dispose de superbes sites historiques comme les ruines romaines et de magnifiques plages réputées sur le territoire national comme la plage-centre, Sidi Khlifa et des sites rocheux comme Sidi Korchi et Lefnar. Mais la plage “les Caroubiers” est une destination prisée de tout estivant cherchant une belle plage avec toutes les infrastructures nécessaires à un séjour en toute quiétude et tranquillité. Car elle séduit et s’abandonne à tous ses prétendants, qui affluent par milliers de tous les horizons en quête de fraîcheur naturelle.

Azeffoun dispose d’une auberge de jeunes digne de son nom, des hôtels de grand luxe, des camps de toiles, de cafés, de restaurants dans leurs nouveaux emplacements, pieds dans l’eau et donnant sur la plage d’où l’on peut admirer un magnifique coucher de soleil. Voilà, pourquoi les habitants d’Azeffoun et les visiteurs aiment se promener au bord de la mer en famille. Certains d’entre eux profitent le soir de l’éclairage de la plage pour disputer des matchs de football. Durant la nuit, le seul loisir chez les familles et les jeunes, c’est seulement le va-et-vient similaire à une ruche d’abeilles, sur le long boulevard “front de mer” ou sur l’esplanade du port où des cafés, des restaurants, des salons de glace et des salles de jeux sont installés pour accueillir les vacanciers.

Cette année, l’Assemblée populaire communale a déployé des efforts pour l’aménagement et l’entretien des plages, en plus de l’animation de la ville. Cette dernière a programmé des soirées artistiques, un Festival international du cinéma, nommé festival cinématographique d’Azeffoun et il y aura aussi le passage de la caravane berbère menée par le célèbre chanteur kabyle, en l’occurrence Akli D.

La saison estivale exige une vigilance accrue et une attention particulière. Durant les deux mois de l’été, juillet et août, Azeffoun accueillera des centaines de milliers de touristes. Cette année, le mois de ramadan est attendu pour la fin du mois d’août, il y aura certainement un manque à gagner.

Ce sera idem pour les prochaines saisons où le mois sacré coïncidera avec les périodes de vacances. Devant cette situation, les élus locaux sont appelés à concevoir et élaborer un plan afin de ne pas être pris de court et de tenter de trouver les meilleurs moyens qui permettront de prendre en charge ce manque à gagner.

Yacine Seddik

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