Une trentaine de lycéens, sont tombés subitement malades alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur de l’établissement. C’est au moment des compositions de fin d’année que les élèves ont commencé à se plaindre de certains symptômes qui prêteraient à croire à une intoxication alimentaire. Les trente-trois adolescents et quelques membres du personnel, nous dit-on, souffraient surtout de diarrhées et de coliques. Vu que leur nombre augmentait au fil des heures, la direction de l’établissement a jugé utile d’informer les services d’hygiène de l’EPH d’Aïn El Hammam qui se sont rendus sur les lieux. Suspectant des produits alimentaires, l’équipe dépêchée, sur place, a effectué des prélèvements d’échantillons d’aliments ingérés la veille, pour des besoins d’analyses bactériologiques. Pour leur part, les services de l’ADE (Algérienne des eaux) d’Iferhounène, se sont eux aussi, présentés à l’établissement pour des prélèvements d’eau à des fin d’analyse.
Mardi, nous avons rencontré un adolescent, victime de cette intoxication. Il nous a appris qu’il avait commencé à se trouver mal, durant la nuit de dimanche à lundi, et que les douleurs se sont accentuées dans la matinée. Un de ses camarades s’est joint à lui pour mettre en cause le repas de la veille. Il réfute l’idée que certains avaient voulu faire croire, que le mal pouvait venir de l’extérieur du lycée.
Un médecin d’un établissement public nous a affirmé que tant que les analyses bactériologiques, en cours, n’étaient pas prêtes, on ne pourrait rien avancer, avec certitude. “Il pourrait même s’agir d’une gastro-entérite aiguë d’origine virale”, dit-il. “De nombreux cas, présentant des symptômes similaires, se sont présentés d’ailleurs, ces derniers jours, dans mon cabinet”. Les lycéens, quant à eux, sont hors de danger. Ils ont pu rejoindre leurs domiciles, après consultation des médecins qui ont prescrit des traitements, pour certains d’entre eux. Si des citoyens n’ont pas été mis en danger de mort, cette fois, cet incident rappelle que nous sommes au début de l’été et que des risques de maladies sont omniprésents. La vente de produits sensibles, de glaces, de poissons ou de viandes doit se faire dans le respect total des règles d’hygiène.
Ceux qui sont chargés de veiller sur notre santé sont vivement interpellés.
A. O. T.