Lancé depuis l’année 2005, le projet des 80 logements LSP à Ouacifs demeure toujours en souffrance, ce qui a suscité la réaction des acquéreurs mais sans pour autant aboutir à une solution qui permettra de leur donner confiance.
Et pourtant, toutes les garanties ont été données par le promoteur (OPGI) aux demandeurs organisés en association laquelle s’est fixée comme objectif de défendre leurs intérêts, celui d’accéder à un logement le plus tôt possible. A cet effet, l’association a entrepris des actions auparavant, plus particulièrement lorsque au début de l’année les postulants ont envahi le siège de l’OPGI pour réclamer la reprise des travaux sur le site d’implantation du projet situé au chef-lieu de la commune. Depuis, aucune avancée n’a été enregistrée, d’où la convocation dernièrement d’une assemblée générale des membres de l’association pour décider de la suite à donner aux problèmes soulevés.
Le procès-verbal établi lors de la réunion qui avait pour ordre du jour d’étudier la situation et le programme d’action, a fait état “de travaux qui, dans le meilleur des cas sont en ralenti lorsqu’ils ne sont pas carrément à l’arrêt à l’exemple du site 3 AB”. Quant aux entrepreneurs, d’après le document dont une copie nous été remise, “les entrepreneurs se disent lésés puisque liés par un simple contrat moral avec l’OPGI qui semble ne pas vouloir éclairer la situation trouble”. Il est signalé en outre que “la parole donnée par le directeur de l’OPGI lors de la première rencontre n’a pas été honorée, à savoir qu’avant le 10 janvier 2009 toutes les entreprises seront légalement mandatées”.
Enfin, et comme plan d’action des membres de l’association ou des acquéreurs, des réunions périodiques (mensuelles) seront organisées, en plus de la médiation du problème et du déplacement qui sera effectué incessamment au siège de l’OPGI pour occuper les lieux.
Et comme actions d’envergures, les protestataires n’éclatent pas de saisir la justice et d’écrire au président de la République.
M. Haddadi
