L’eau potable se fait attendre

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Le village Hagui relevant de la commune d’El Adjiba a bénéficié ces dernières années de quelques exploits qui ont redonné espoir à ses habitants de pouvoir enfin accéder à un niveau de vie décent. Du renforcement de l’énergie électrique et de l’éclairage public jusqu’au raccordement au gaz de ville en passant par l’aide à l’habitat rural, Hagui respire l’air des mutations positives au grand bonheur des villageois. Néanmoins, si les projets cités ont apporté une satisfaction, d’autres, qui constituent également une urgence se font attendre avec impatience.

L’eau potable, élément vital, ne coule toujours pas dans les robinets des citoyens de ce village.

Localité à vocation agricole, ses habitants disposent effectivement de puits, et autres forages, mais pour la majorité, le liquide n’est pas propre à la consommation. Concernant ce problème, l’information qui nous a été communiquée annonce qu’un projet d’alimentation de ce village en eau potable est en cours de réalisation, l’eau ne tardera pas à atteindre tous les foyers.

Situé de l’autre rive du chef-lieu de la commune, Hagui se trouve à ce jour isolé du centre urbain en raison de l’absence d’un pont carrossable qui serait vivement souhaite. L’absence d’une unité de soins pénalise les villageois qui, pour une injection ou autre service, font des déplacements vers des villages limitrophes.

Parfois, des malades alités butent sur des difficultés de prise en charge vu l’éloignement des salles de soins que ce soit vers la Crête-Rouge ou Semmache. L’absence des ralentisseurs au niveau du CW 98 qu’empruntent les écoliers quotidiennement, constitue un danger pour eux.

D’ailleurs, pour rappel, en septembre dernier, trois écoliers ont été fauchés sur ce tronçon par un automobiliste. Les dos-d’âne érigés par les citoyens à titre provisoire demeurent à ce jour en place sans qu’ils ne soient remplacés par des ralentisseurs ayant les normes techniques respectées. Enfin, les citoyens de Hagui souhaitent voir ces préoccupations prises à bras-le-corps par les responsables concernés.

M. Smaïl

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