Bientôt une commission nationale de préparation du congrès extraordinaire

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Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) continue à faire l’objet de manœuvre et de déstabilisation.

Pour mettre fin à toutes ces manœuvres et afin de réunir tous les membres des bureaux du Snapap dans une seule entité syndicale, l’ex-secrétaire général, Amar Mebarki a annoncé la création de la commission nationale de préparation du congrès extraordinaire. C’est du moins ce qui ressort d’une conférence de presse tenue hier au siège du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).

Tout en indiquant que ce congrès extraordinaire sera programmé à la prochaine rentrée sociale, l’ex-secrétaire général du Snapap a lancé un appel aux différents cadres syndicaux pour y prendre part. Il a même invité les membres des bureaux du Snapap présidé par Rachid Malaoui à y assister. En ce qui concerne Rachid Malaoui, le conférencier n’a pas omis de dire que ce dernier est « un hors-la-loi qui ne travaille qu’avec les syndicats internationaux et la presse nationale ». « Vu la situation dramatique que vit le Snapap ces jours-ci, il est de notre devoir d’intervenir afin de défendre notre droit syndical, puisque le Snapap a perdu l’une de ses prérogatives, celle de défendre l’intérêt des fonctionnaires», a indiqué l’ex-secrétaire général, chargé des relations publiques, Amar Mibarki.

Il a aussi dénoncé le fait que Belkacem Felioul, ex-député, n’a plus le droit de gérer le syndicat du fait qu’il a pris sa retraite depuis le 24 mai dernier mais il continue toujours de militer. « Felioul abuse de son droit syndical pour des intérêts personnels alors que son statut ne lui permet plus de jouir de ce droit-là », a expliqué l’orateur. Ce dernier s’est interrogé également sur le devenir de la subvention de 300 000 DA dont Belkacem Felioul a bénéficié durant ces deux dernières années. Pour sa part, l’ex-SG du Snapap, Haména Boumkhila a regretté le fait qu’il n’a pas pu participer à la promulgation du statut particulier, comme il ne connaît pas le devenir du dossier du régime indemnitaire. Pour Mourad Chiko, SG du Snapap présidé par Rachid Malaoui, cette conférence n’est nullement un événement puisque ce sont ces membres du bureau et Belkacem Felioul qui ont conduit le Snapap à une dissolution. « Comment se retournent-ils aujourd’hui contre leur président », a-t-il tonné. Concernant leur participation à ce congrès extraordinaire, il dira que c’est la commission qui décidera de cela.

Lemya Ouchenir

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