Un atelier pour raffiner la recherche

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L’Institut national de la recherche agronomique (INRAA) abrite, depuis hier, les activités de « l’atelier national sur la phoeniciculture ». Organisé sous le patronage du ministre de l’Agriculture et du Développement rural et, de la déléguée, chargée de la recherche scientifique et du développement technologiques, l’atelier regroupera des chercheurs de différents instituts et centres de recherche, des universitaires menant des travaux sur les différentes thématiques liées à la problématiques de la phoeniciculture, de la profession, de la société civile et des opérateurs économiques. Les organisateurs ont prévu, au menu du programme de l’atelier, plusieurs communications en séance plénière et des travaux en ateliers qui seront couronnés par des discussions et débats autour des résultats de synthèse des travaux. Ont assisté à la cérémonie d’ouverture, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et Mme Souad Bendjaballah, ministre déléguée, chargée de la Recherche scientifique et du Développement technologique. Tour à tour, les différents intervenants ont souligné le capital de connaissances tacites accumulées au fil du temps par les fellahs dans la filière de la culture de palmeraies qui, selon eux, disparaîtra si on ne les les capitalise pas en connaissances scientifiques, par les nombreux chercheurs (73) que compte la filière. Le directeur de l’INRAA a, dans son intervention, souligné les mesures prévues dans le programme de préservation et de viabilisation des palmeraies existantes (30 000 hectares), ainsi que la création de nouvelles plantations de palmeraies. L’atelier permettra, selon les organisateurs, de faire le point sur le réseau « Palmier dattier et bayoud : préservation et valorisation » mis en place, en 2007, pour le partage des acquis et le développement des stratégies de recherche. Par ailleurs, il permettra, aussi, de consolider le programme d’intensification de la phoeniciculture et son programme d’action, initié par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, dans le cadre de la politique du renouveau rural qui, dans son sillage, a visé l’amélioration de la sécurité alimentaire nationale. Mme Bouguedoura du comité de pilotage du réseau national « palmier dattier et bayoud : préservation et valorisation » a évoqué, au cours de son exposé, les différentes menaces qui pèsent sur la filière : pression démographique (urbanisation), salinisation du sol et de l’eau, plusieurs maladies qui provoquent la dégénérescence des palmiers (34 communes sont touchées en Algérie) ; ainsi que les moyens de lutte : chimiques, biologiques et les moyens biotechnologiques. Mme Souad Bendjaballah, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et du Développement technologique a, quant à elle, souligné dans son allocution que «depuis 2000, aucune rupture de financement de la recherche nest intervenue, si ce n’est des dysfonctionnements ». Pour cela, dira-t-elle, «il faudra aller, vers la mutualisation des moyens de recherche et la coopération entre les différentes thématiques… L’atelier est le début d’une autre étape, à savoir, la mise en synergie des efforts des différents chercheurs pour aboutir à une économie de la connaissance ». Enfin, Rachid Benaïssa, fera remarquer qu’ «il est nécessaire de coordonner les efforts de tous. On ne pourra avancer qu’avec une synergie ».

A. K

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