Parmi les questions cruciales figurant dans d’actualité mondiale il y a celle de l’environnement et du changement climatique. Pour cette année, la Journée mondiale de l’environnement sera célébrée au Mexique. La date, fixée pour cet événement, est le 5 juin recommandé par les Nations unies. C’est pour la même occasion que quelques experts algeriens de l’environnement se sont réunis hier, à Alger, pour débattre de l’impact du réchauffement climatique. Dans son intervention, un climatologue a noté que «même si l’Algérie et l’Afrique ne contribuent pas à cette menace climatique, elles sont quand même concernées par son impact». Et de s’étaler sur l’influence du réchauffement climatique, qui selon lui, touche directement et indirectement le secteur socioéconomique. «Ce changement peut aggraver la malnutrition en réduisant la productivité des ressources naturelles». Selon l’interlocuteur, ces ressources sont à préserver notamment de l’effet du gaz à effet de serre. «Face à la fonte des glaciers, les gouvernements se demandent, avec de plus en plus d’inquiétude, si la population mondiale aura suffisamment d’eau à l’avenir». Au moment où les continents vivent une triple crise, économique, énergétique, ces experts n’ont pas manqué d’appeler à la réduction de l’activité industrielle. Tout en exhortant d’exploiter les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire. «Le soleil c’est l’avenir des énergies» relève M. Kara, DG de l’Agence nationale du changement climatique, avant d’enchaîner sur les méfaits des fossiles.
Pour le cas de notre pays, l’impact a été relevé lors des catastrophes naturelles de ces dernières années, à l’instar des déluges enregistrés dans plusieurs wilayas, l’hiver dernier.
M. Kara a souligné de son côté, l’importance des quantités des pluies enregistrées durant la saison hivernale écoulée.
Il a également déploré la perte de grandes quantités d’eaux pluviales. Tout en déduisant que chaque année, 80% de la quantité des pluies en Algérie sont en vaporisation.
A. Slimani