Idir Akfadou qui a gagné ses galons au fil de ses succès, s’affirme comme l’une des valeurs sûres de la chanson kabyle.
Son nouvel album disponible chez les disquaires depuis une dizaine de jours confirme tout le bien que, néophytes et initiés réunis pensent de ce troubadour.
Il ne peut pas en être autrement quand l’artiste, comme à l’accoutumée, met tout son cœur à l’ouvrage pour donner corps à des œuvres exaltantes, toutes indiquées pour les cœurs endoloris et les âmes en peine. L’album contient huit chansons dont un instrumental composé sur un rythme entraînant poussant au déhanchement. Tikkerkas, Salam et autre Tirga sont les chansons phares de l’album. Elles mettent en équation les tourments et les préoccupations dont peut se reconnaître tout un chacun. Il en est de même, d’ailleurs, des autres chansons dont l’une est un clin d’œil au cheikh Aheddad sous forme d’hommage posthume. D’autres morceaux relèvent du registre paillard ou dédiés aux cérémonies festives. Des compositions montrant en épingle toute la maestria et la verve poétique qu’on connaît à l’artiste. A l’écouter sans modération.
N. Maouche