Pour accueillir tout ce beau monde, la wilaya a réquisitionné 55 centres d’examens disposants de 845 salles dont cinq salles sont réservées spécialement, pour les handicapés. 12 centres de distribution de sujets et un centre de correction sont également mis à disposition. Les examens seront encadré par 500 agents. Par ailleurs, 4 369 enseignants sont appelés à assurer leur surveillance.
Tout porte à dire, en somme, que tout a été mis en place afin de garantir les meilleurs résultats.
Cette année encore pour la wilaya qui a réussi un score record la saison écoulée, avec un taux de réussite de 74% rééditer cette belle performance, sinon faire mieux, est en fait, l’objectif tracé par les responsables du secteur cela d’autant que l’année scolaire s’est déroulée dans de bonnes conditions. Les quelques candidats que nous avons apostrophés à la veille du début des épreuves, se sont dit prêts à aller au charbon. La confiance était totale chez les uns et les autres pour réaliser de bons résultats dans ce concours dont la première journée coïncide avec le déroulement du fameux match de football qui opposera, ce soir, à Blida, l’équipe nationale algérienne à son homologue égyptienne. Il s’agit-là, en fait, d’un détail qui semble insignifiant mais dont les effets sont appréhendés par plus d’un, en ce sens que cette rencontre, qui emballe les populations des deux pays, risque de perturber la concentration de ces candidats au baccalauréat. Sinon, tout le monde est animé par une envie immense de réussir un score éloquent cette année aussi.
Les candidats savent que c’est leur avenir qui est “en jeu”. Celui-ci dépend en grande partie de ce fameux ticket d’entrée à l’université.
Une université, celle de Tizi-Ouzou du moins, qui se dit prête à accueillir plus de 71% des 14 915 candidats de la wilaya. Cela dans la mesure, rappelons-le, où l’université Mouloud-Mammeri renforcera ses structures par
5 000 places pédagogiques dès la prochaine rentrée universitaire. La balle est donc dans le camp des candidats.
Les enseignants et autres membres de la famille éducative de la capitale du Djurdjura disent avoir réussi leur mission qui consiste donc à expliquer le programme scolaire, après un dur labeur réalisé durant l’année scolaire.
M. O. B.