Yes, we can !

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Il est vrai que dans cette discipline où rien n’est dicté d’avance et où tout peut être réalisé dès lors que l’arbitre n’a pas usé de son ultime coup de sifflet, beaucoup de paramètres sont à prendre en considération. Les atouts des uns et des autres pour être désignés vainqueurs sont légion. Avec un stade plein à craquer, une pelouse qui, dit-on, bien astiquée, une volonté à faire écrouler des montagnes, les Verts partent largement favoris en dépit du fait, loin d’être contesté, que l’équipe se cherche encore ; qu’elle est en pleine construction et qu’elle est formée de jeunes joueurs pétris de classe et décomplexés. De leur côté, les Egyptiens, surnommés, à tort ou à raison, «Pharaons» forment une équipe d’expérience, avec beaucoup de métier et bien équilibrée dans ses trois lignes avec des joueurs de grande qualité. Par ailleurs, et cela est important, sur le plan organisationnel et matériel, tout a été prévu minutieusement par les autorités de la ville des Roses, il s’en trouve même qu’un important dispositif de sécurité est prévu pour assurer un bon déroulement de cette rencontre, selon un responsable de l’Office du complexe sportif de Blida. En effet, juste après la finale de la Coupe d’Algérie de football, des opérations d’aménagement, de rénovation et de mise à niveau de toutes les installations du stade Mustapha Tchaker ont été menées pour accueillir dans les meilleures conditions ce « big match », a indiqué Mohamed Khenfir, responsable de l’OPOW. Il faudra donc s’attendre à un «explosif» match avec à la clé la presque certitude pour le vainqueur d’assurer, en attendant le sort des autres matches restants, une place au sommet du tableau qui déterminera, qui aura l’insigne honneur, de représenter ce groupe au prochain mondial de football organisé en Afrique du Sud durant l’été 2010. A entendre le coach national, Rabah Saâdane, lors de son retour de France, tout porte à croire que les camarades de Ziani, forts de leur volonté d’en finir avec cette équipe égyptienne qui nous donne des frissons à chaque rencontre sont déterminer à faire un bon résultat. Le Mondial africain n’est pas si inaccessible que cela et qu’une troisième présence ne relève plus de l’impossible. Oui, si les Fennecs, dans un moment de grande transcendance, se mettaient en tête que chaque touche de balle est potentiellement une ébauche de but, lequel but vaut à lui seul trois points, alors à ce moment-là, l’espoir restera intact pour faire de cette journée du 7 juin, une des plus belles pages du football national. Car il en a vraiment besoin. Et ne serait-ce que pour redonner le sourire à ces dizaines de millions d’Algériens, Alors «Yes, we can !»

Ferhat Zafane

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