Après une réunion, tenue jeudi passé, à Alger, les membres du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) ont rendu public hier, un communiqué dont ils notent les contraintes auxquelles ils sont confrontés. Par le biais de son premier responsable, Djilali Oukil, ce dernier a expliqué dans le détail la genèse des problèmes dont souffre le secteur de la formation professionnelle. Le communiqué relève, en premier lieu, la situation des psychologues affiliés à son syndicat et qui demeurent sans régularisation concrète.
Le Syndicat revendique l’intervention du ministère de tutelle afin de réintégrer cette frange dans les conditions requises. Ce ras-le-bol, cette fois-ci, est dû aux pratiques du directeur du Centre national de la formation professionnelle de Oued Smar, à Alger. «Nous dénonçons les dépassements du directeur du Centre national de la formation professionnelle de Oued Smar, à Alger et ses dérives. Il interdit la remise de tout accusé de réception qui nous parvient», mentionne le communiqué.
Selon M. Oukil, le directeur du centre traite l’ensemble de son personnel d’une façon indécente au moindre faux pas. «Il a même résilié la spécialité du froid et la réparation de ses appareils, même si les moyens et les enseignants ne manquent pas», indique le communiqué qui mentionne également son refus de verser les salaires des employées sorties en congé de maternité.
Une autre atteinte aux libertés syndicales, le premier responsable du SNTFP, ajoute que sa formation compte actuellement plus de 30% d’adhérents, mais leur reconnaissance demeure toujours contrariée par le directeur susindiqué. Malgré la convention n°87, relative à la liberté syndicale, ratifiée par l’Algérie en 1962 et le décret présidentiel algérien n°07/12 du 14 janvier 2007, le syndicat n’arrive toujours pas à obtenir sa reconnaissance. Pour cela, le bureau national du syndicat compte interpeller d’autres organismes nationaux et internationaux, conformément à la convention internationale n° 87.
Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle prévoit, entre autres, d’installer un autre syndicat comme partenaire civil qui veille sur les fonctionnaires du centre de Oued Smar et les protégera des excès de leur premier responsable, tout en laissant toute lattitude aux fonctionnaires de choisir leur syndicat, et cela relativement à la convention internationale.
A. Slimani