Lang ne désespère pas de revenir à la JSK

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Invité de l’émission sportive de BRTV, Adal Sport, lundi soir, le technicien français est revenu sur la question de ses négociations avec la direction de la JSK pour un éventuel nouveau contrat, dont il dit n’être jamais interrompu, et cela, par l’intermédiaire de son manager. » Les négociations sont toujours en cours entre le président Hannachi et mon manager Zine Driss. Ce dernier me tient au courant des tractations et jusqu’à la minute où je vous parle je ne peux pas dire si je vais rester ou non « , confie Lang qui n’a pas manqué de reconnaître que l’objet de discorde entre les deux parties se situe sur le plan financier. « Je reconnais que le seul point de désaccord est celui relatif à la question financière. J’ai fait une proposition et la direction en a fait autant.

J’ai laissé le soin de négocier à mon manager et j’ai entière confiance en lui, car je suis certain qu’avec un peu d’effort de part et d’autre, on arrivera à un arrangement. »

Questionné par l’animateur Lounis Temzi de savoir s’il ne semble pas faire dans la surenchère en demandant un salaire exorbitant, Lang qui a refusé de divulguer la somme exigée, a réplique : « Non je ne pense pas que j’ai demandé l’impossible. J’ai juste exigé que mon futur salaire soit aligné sur ceux de mes collègues français exerçant dans les autres clubs algériens. » Lang a tenu également à préciser que lorsqu’il avait pris l’équipe de la JSK en milieu de saison, il avait signé un contrat loin de répondre à ses exigeances réelles et cela en raison, ajoute-t-il, de son intention de faire son mea culpa après avoir laissé tomber l’équipe kabyle au mois de juillet et répondre à une autre offre. « Je pense que j’ai fait un grand effort en acceptant de signer sans exiger une grande somme. Maintenant que ma dette envers ce club est payée j’estime qu’il est de mon droit d’être rémunéré à ma juste valeur. » Tout au long de l’émission, Christian Lang n’a pas cessé de parler du futur et de ses projets avec la JSK comme s’il était certain de continuer son aventure avec le club, lequel dit-il, fait désormais partie de lui. « Dans ma tête, je suis toujours à la JSK et la Kabylie est toujours dans mon cœur. Je n’imaginais pas un instant que la JSK et surtout la Kabylie feront parties de mon passé. J’ai beaucoup de projet que j’ai voulu soumettre au président afin de construire un club digne le da Kabylie et faire de la JSK la meilleure équipe d’Afrique.

Pour y arriver, il faut que tout le monde y participe. On n’a pas le droit de décevoir tout un peuple qui ne vit que pour cette équipe et pour cela, on doit encore améliorer certaines choses, même si aux yeux de beaucoup, ces choses là semblent insignifiantes », explique celui qui se dit fier d’avoir participé à hisser le club de l’avant-dernière place jusqu’au fauteuil de co-leader.

Même si Christian Lang n’a pas cessé de répéter que les négociations sont toujours en cours avec la JSK, il n’en écarte pas pour autant l’échec de ces dernières, et surtout l’éventualité de voir un autre entraîneur lui succéder à la barre technique.

« C’est tout a fait normal que Hannachi contacte d’autres entraîneurs et cela ne me gène aucunement. C’est son droit absolu de penser aux intérêts de son équipe », affirme Lang qui a tenu à préciser qu’il avait tenté de joindre le président de la JSK depuis la France en vain sans réussite. La raison ? …

Un problème de l’appareil téléphonique de Hannachi. « J’ai essayé de le joindre mais sans succès. J’attends qu’il me rappelle mais je crois qu’il a un problème avec son téléphone. » Avec cette manière d’agir, Hannachi n’a-t-il pas mis une croix sur son ex-entraîneur ? Fort possible ! oserions nous répondre surtout que ce dernier a rencontré le jour même l’ex-coach de la JSMB, Djamel Menad à Alger pour une première prise de contact et ont, convenu d’un autre rendez-vous pour ce vendredi.

Un rendez-vous dont on dit qu’il sera décisif, puisque les deux parties devront finaliser.

Ali C.

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