La commune d’Adekar, située à prés de 50 km à l’ouest de Bgayet, ne dispose pas d’aucune agence bancaire. Cette situation contraint les habitants de la région à se déplacer vers d’autres villes, comme El Kseur ou Amizour, d’autres vont encore plus loin, comme à Sidi Aich ou à Bgayet.
Et tout cela pour une simple opération bancaire. “C’est déplorable pour la commune comme la nôtre, une banque est devenue une nécessité dans notre région” nous dit un entrepreneur de la localité.
Un autre citoyen abonde dans le même sens : “Nous avons beaucoup de retraités émigrés dont la plupart trouvent d’énormes difficultés pour percevoir leur argent.”
Adekar, avec plus de 13 000 âmes, réparties sur ses trente villages de la localité ainsi que le Chef-lieu de la commune, avec 10 entreprises tout corps d’état, ne dispose pas d’une agence bancaire.
Les plus durement touchés sont les agriculteurs, les retraités de France, les entrepreneurs et les commerçants.
Les citoyens se plaignent du retard qu’accuse leur localité, et ne demandent qu’à vivre convenablement. “On est contraints à se déplacer à Sidi Aïch afin de débloquer nos sommes pour réaliser nos projets agricoles, et pas pour une seul fois” dira Kamel, un agriculteur de la région, et d’ajouter : “Portant nous avons beaucoup de fellahs dans notre région rurale”. Selon le P/APC, Idir Hammour, plusieurs écrits et initiatives ont été faits aux premiers responsables des établissements financiers et aux chefs de banques installées en Algérie. “Nous avons besoin au moins d’une agence bancaire afin d’aider nos citoyens dans leurs transactions ainsi que nos fellahs afin d’avancer dans la réalisation de leurs projets, surtout que notre région est agricole et rurale”, souligne-t-il.
Menad Chikhi
