Inutile de se livrer à des foudres de guerre, encore moins d’alimenter une polémique sans fondements et totalement dévoyée de l’esprit de construction. Il s’agit pour nous de rétablir certaines vérités et quelques précisions historiques afin de neutraliser la colonie gratuite portée contre une cause, un parcours et un homme. La polémique n’a droit d’être amorcée qu’à la condition de deux visions autinomiques et à valeurs égales dans les segments politiques, intellectuels et militantes. Comment donner crédit à la contribution chauvine, zélée, déviationniste, haineuse de Moussa Aït Amara, incriminant Abdenour Abdesselem. Est-ce un tort que de dénoncer la non-couverture par la télévision de l’hommage rendu à Kamal Hammadi ? L’auteur de la contribution ferait d’ignorer que Abdesslam Abdenour, reste et restera, le dernier maillon du creuset intellectuel et politique attaché vissiralement à sa population, à sa région et à la culture. Il est dans la lignée de Mouloud Feraoun, Mammeri, Tahar Djaout et n’en déplaise à M. Naït Amara, mais aussi représenté par son verbe et la maîtrise du patrimoine, la pulsion vivante ou survivante de Cheikh Mohand et autres valeurs du terroir. La transparence politique dont vous l’accusez, n’a jamais effleuré son esprit et ne fait guère partie de ses réflexes, une telle accusation confirme la méconnaissance parfaite de l’homme, du militant, de l’intellectuel, Abdessellem Abdenour. Vouloir qu’il se taise, ne plus écrire, ne plus parler, c’est priver les milliers de jeunes de Kabylie et les centaines d’associations qu’il côtoie. Dr, vous ignorez une chose fondamentale, que le silence d’un militant de l’envergure de M. Abdesslem est plus que significative que l’effet d’un bataillon de soldats, dans une région qui sait trier les hommes qui parlent. Ce n’est pas avec cette fausse polémique, que M. Naït Amara, anonyme jusqu’à présent, qu’il se targuera de se refaire une virginité après de louables services dans le corps de la “sécurité” et finir par rejoindre une structure politique de la région, sans en connaître les dessins, noyautage, infiltration, car l’autonomie dérange à plus d’un titre a fortiori lorsque des mains sales le travaillent.
Pr/ Le comité du festival de poésie d’expression amazigh, association Youcef -Oukaci,
si Mohand U Mhand
Arkoub Abdellah, inspecteur d’enseignement de tamazight
