Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, a présidé, hier, l’inauguration du 5e Salon international des équipements et services de l’eau, qui se tient du 15 au 18 juin courant, au pavillon central de la Safex à Alger, en présence de plusieurs membres du gouvernement, ainsi que de différents représentants d’entreprises étrangères et nationales. Dans le même sillage, il convient de savoir que 350 entreprises sont présentes à ce grand événement, dont 60% sont des entreprises étrangères et deux pays arabe seulement. En effet, lors de sa visite aux différents stands de ce Salon, M. Sellal a exhorté les participants, ainsi que les différents représentants, notamment les entreprises locales, d’investir beaucoup plus dans le domaine de la gestion et du management des ressources en eau, d’autant que le problème qui se pose actuellement au niveau de son secteur ne réside pas dans le manque des ressources, mais c’est beaucoup plus un problème de gestion de ces ressources. Pour cela, un projet de réalisation d’une école de formation des gestionnaires et des manageriels dans ce domaine, est en cours d’études entre le ministère des Ressources en eau et le géant espagnol, en l’occurrence Agbar agua. Par ailleurs, il convient de savoir que plus de 25% de fuite ont été enregistrées l’année dernière, ce qui engendre d’énormes pertes aux différentes sociétés ainsi qu’au ministère. Pour cela notre interlocuteur appelle à la réhabilitation de notre réseau national, ainsi qu’à l’utilisation des nouvelles techniques, afin de mieux gérer cette richesse. Néanmoins, il reste que ce secteur ne cesse d’évoluer, notamment ces dernières années, d’autant que 13 milliards de dollars ont été investis dans le secteur des ressources en eau, révèle M. Sellal. D’autre part, le représentant du géant éspagnol des eaux, à savoir Agbar Eau, dira que «le cycle durable de l’eau est un engagement envers la gestion responsable que partagent toutes les entreprises d’Agbar Eau, et dont bénéficient quelque 12 millions d’habitants en Espagne et plus de 11 millions dans le reste du monde. Le modèle Agbar Eau est fondé sur l’utilisation durable de l’ensemble des ressources en eau disponible, l’optimisation maximale de leur gestion, le contrôle de la demande, ainsi que le maintien de l’équilibre écologique du milieu naturel, pour cela, nous voulons apporter de l’aide au secteur des ressources en eau en Algérie, qui souffre d’une mauvaise gestion ». Dans le même sillage, le volume des hydrocarbures, transitant par les eaux territoriales nationales, est estimé à 22 % du trafic méditerranéen de cette énergie. En outre, le bassin méditerranéen enregistre le transit de 370 millions de tonnes d’hydrocarbures par an. Les côtes nationales constituent un grand espace en matière de transport d’hydrocarbures dans la région, en plus des autres produits énergétiques, d’où la nécessité de réactiver la collaboration et de développer les dispositifs de lutte contre la pollution marine et la prévention contre les accidents en mer, notamment des pétroliers internationaux. A rappeler que lors du dernier regroupement des directeurs de l’hydraulique des 48 wilayas du pays, qui s’est tenu dimanche dernier, un exposé sur le programme AEP prévu pour la saison estivale et le mois de ramadhan a été présenté, ainsi qu’un programme d’élimination des rejets d’eaux usées en mer et la prévention des maladies à transmission hydrique (MTH) pour la préparation de la saison estivale.
Yahia Maouchi