Les 6 500 logements ne doivent pas être attribués uniquement aux enseignants

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L’union nationale des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, affiliée au (Snapap), dénonce la décision du ministre de l’Enseignement supérieur, celle concernant l’attribution des 6 500 logements uniquement aux enseignants. Cette décision intervient au moment où la circulaire ministérielle 91-98 stipule que 60% des logements reviennent aux fonctionnaires enseignants, 20% aux personnels administratifs de la résidence universitaire, et 20% aux personnels administratifs des œuvres sociales. Réuni le 16 juin dernier, l’union en question a évoqué d’autres points, liés au régime indemnitaire, le statut particulier, et les entraves des activités syndicales. Ils ont ainsi demandé à ce que le point indiciaire soit revu à la hausse. “Le point indiciaire doit passer de 47 DA à 60 ou 70 DA, et ce par rapport aux dernières augmentations qui ont été absorbées par la cherté de la vie”, a tonné le président de l’union nationale des personnels de l’enseignement supérieur, Rachid Sediki.

En ce qui concerne la prime de panier, le conférencier réclame une prime de 4 000 DA, soit 200 DA le repas d’un fonctionnaire par jour. Le transport, selon lui, doit être revu à 3 000 DA mensuellement, la prime de salissure à 2 500DA mensuellement, la prime de l’habillement à 1 500 DA annuellement.

Pour ce qui est de la prime de rendement, M. Sediki, fera savoir que cette dernière est toujours calculée sur l’ancienne grille de salaire. “Nous demandons son application à 30% par rapport à la nouvelle grille salariale”, a-t-il réclamé. Evoquant en outre, la prime de la femme au foyer, les syndicalistes ont demandé à ce que cette prime soit fixée à 3 000 DA, quelque soit la situation de la femme (ayant des enfants ou sans enfants).

M. Sediki réclame l’élaboration du statut particulier de certains corps, comme ce fut le cas pour le corps des bibliothécaires et les laborantins.

Devant le risque auquel sont soumis ces derniers, l’orateur revendique une prime de risque pour ce corps, comme il demande leur intégration dans l’enseignement supérieur.

Le conférencier déplore le fait que les pouvoirs publics ne reconnaissent pas leur syndicat comme étant un partenaire social. Pour illustrer ces propos, il fera savoir que le Cnes et l’UGTA ont été invités à la commission des travaux de la tutelle, alors que leur syndicat n’est toujours pas reconnu par cette dernière.

D’après M. Sediki, une demande d’audience a été adressée au ministère de tutelle, mais aucune réponse ne leur a été donnée. Devant cet état de fait, cette entité syndicale a accordé à la tutelle un délai jusqu’à la prochaine rentrée sociale, pour répondre favorablement à leurs doléances.

Mais dans le cas contraire, ce syndicat prévoit des grèves et des mouvements de protestations pour la prochaine rentrée. Une réunion extraordinaire aura lieu la fin juillet pour décider de la forme à donner aux prochaines actions.

Lemya Ouchenir

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