Après les films algériens durant la première soirée, c’est au tour du cinéma marocain puis tunisien à être présentés au public des 7es rencontres cinématographiques de Bgayet, qui ont lieu actuellement à la maison de la culture Taos Amrouche et qui s’achèveront ce vendredi.
Ce qu’il y a lieu de noter, c’est que le « café-ciné », la nouveauté de cette manifestation culturelle annuelle organisée par Project’Heurts, est régulé par des spécialistes en critique a lieu chaque matinée suivant la projection nocturne de la veille.
Le « café-ciné » est un cercle plus intime de rencontres et d’échanges d’opinions entre le public et les réalisateurs. Au bout de trois journées de débats, il est en sorti que depuis quelques années et à la faveur des dernières réalisations, le cinéma maghrébin tend à devenir carrément un genre, c’est-à-dire, dans quelques années, ce sera le plus normalement du monde que l’on entendra parler du « cinéma maghrébin ». Sinon, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’objectif premier de ces rencontres reste toujours l’opportunité donnée à ces réalisateurs de présenter leurs films et de rencontrer le public. Enfin, à deux jours de la clôture de cette septième édition, signalons que certains films ont eu un grand succès auprès du public bougiote. Citons : La Jeune femme et l’instit, court-métrage de 16’30 du réalisateur marocain Mohamed Nadif ; Khorma, un film tunisien du réalisateur tunisien Jilani Saâdi, et bien entendu, Mascarades de l’Algérien Lyès Salem qui devait animer une communication intitulée Leçon direction d’acteur, en fin d’après-midi, hier, mercredi 17 juin 2009.
Amastan S.