Les voyageurs ont dû endurer un véritable supplice depuis leur arrivée jusqu’au lendemain à 14h50, heure à laquelle huit autobus, affrétés depuis l’est du pays, sont arrivés pour les rapatrier vers Bordj Bou Arréridj où dans le cadre d’un transbordement prévu vers la gare, ils ont pu prendre un train pour Sétif, Constantine et Annaba.
Le séjour des passagers a été plus qu’éprouvant dans cette gare implantée dans un village isolé où ils ne pouvaient même pas s’approvisionner pour faire face aux rudes conditions d’attente et de chaleur qui ont caractérisé leur halte qui a duré… 18 interminables heures !
Ce train ayant fait l’objet d’un jumelage avec un autre, arrivé jeudi à 11h25, en provenance d’Alger a été refoulé aussitôt après le départ des malheureux passagers.
Un autre train, transportant du carburant, a été arrêté à la gare de Beni Mansour. Il était arrivé la veille, pour rallier BBA habituellement vers 22h30.
Un train lâché de Beni Mansour jeudi matin pour apprécier les conditions de circulation a été bloqué à la gare d’El Mehir par crainte de le voir franchir la “zone de turbulences” au niveau des lieux de l’attentat.
Dans la nuit de jeudi, passent les premiers train de marchandises.Le trafic a retrouvé un rythme normal dans la journée d’hier, vendredi.
Une vaste opération de recherches a été déclenchée après l’attentat qui avait ciblé, mercredi soir, un convoi de la gendarmerie en mission d’escorte de travailleurs chinois opérant dans un chantier de l’autoroute Est-Ouest.
L’escorte constituée de six véhicules était tombée dans une embuscade au lieu dit Oued Mehier près de la commune de Mansourah, peu avant 20 heures. 24gendarmes avaient été tués et plusieurs civils blessés.
A. Z.