Lors d’un message adressé aux participants à une conférence régionale du RND à Mascara sur « le rôle de la femme et le dernier amendement constitutionnel », le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, a indiqué que « la classe politique doit s’impliquer davantage dans la promotion du rôle de la femme dans les institutions de l’Etat comme rapporté par le projet de loi gouvernemental, préconisé pour veiller à l’application des amendements constitutionnels concernant le rôle de la femme ».A cet effet, Ouyahia a indiqué que l’amendement constitutionnel a accordé à la femme algérienne un intérêt spécifique qui affirme une volonté politique profonde dans le but d’accentuer la contribution de la femme sur la scène politique et étendre sa représentativité aux assemblées élues, ainsi que sa situation et sa position dans les institutions étatiques, tout en précisant que « cette démarche répond aux aspirations de cette catégorie importante de la société, dans ses principes d’équité et d’égalité de chances ».
Dans ce sens, il a affirmé que « 60 % du personnel dans les secteurs de la santé publique et de l’éducation sont des femmes, représentant en plus 35 % du personnel du corps de la justice ». Et d’ajouter : « L’objectif de notre parti est de travailler pour l’insertion de la femme dans tous les domaines, conformément à la Constitution qui consacre l’équité et l’égalité des chances dans tous les domaines ».Néanmoins, le secrétaire général du RND a omis de préciser le nombre de femmes activant au sein de son parti.Lors du dernier Conseil des ministres, il a été question d’impliquer davantage les femmes dans les assemblées nationale et communales ainsi que dans les institutions politiques pour favoriser l’équité et le rôle de la femme dans des métiers dits masculins et d’accentuer sa présence dans le secteur de la justice, le commerce, l’entreprenariat ainsi que le marketing.
Hacène Merbouti