Crise à l’APC

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Cinq élus sur neuf composant la mosaïque de l’APC d’Agouni Ghaghrane (1 FFS, 2 RCD, 2 indépendants) ont procédé au blocage de toutes les activités de la commune. Par cette action, ils invitent le maire à déposer sa démission, faute de quoi ? Les opposants de ladite commune se déclarent déterminés à lui retirer la confiance. Pour expliquer leur démarche, les contestataires invoquent en substance la mauvaise gestion à l’origine du blocage et du marasme économique et social dont pâtit la collectivité.

A signaler que cette crise ouverte n’est en réalité que l’aboutissement d’un long processus dont la genèse est récente. L’alliance, un élu du FLN et un élu du MSP, a permis l’installation de l’assemblée qui n’a pas résisté à l’épreuve du temps, puisque les élus du parti de Saïd Sadi qui se trompe encore une fois d’APC, n’ont pas tardé à rejoindre l’opposition formant un bloc soudé.

Les cinq élus assistent au déroulement des réunions extraordinaires de l’assemblée populaire communale.

Le P/APC de la commune nous déclare que “les opposants n’admettent pas que la municipalité soit gérée par notre parti.

Le problème est politique.

L’exécutif a été installé juste après les élections et depuis, tout fonctionnait dans les normes d’ailleurs le bilan de l’année écoulée (2008) a été fait… L’opportunisme, les intérêts personnels sont la source de ce blocage, notre commune est parmi celles qui avancent le mieux…”

A rappeler que cette localité, située en haute montagne du Djurdjura, espère rattraper le retard accumulé au fil des ans, dans le programme de développement local. Meriem, une citoyenne de la commune, dénonce la léthargie des pouvoirs locaux d’un côté et les opposants d’un autre côté. “Nos citoyens souffrent du marasme social, du chômage et de la pénurie sous toutes ses formes, pendant que les élus de l’APC font de la politique creuse”, et depuis le 10 juin 2009, la commune est bloquée.

Mouloud Zerbout

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