Quel est votre avis sur l’organisation de ce championnat ?
C’est formidable, c’est une réussite sur tous les plans, je crois que la Ligue de Béjaïa est une ligue pilote en matière d’organisation des compétitions à caractère national et ça été prouvé plusieurs fois lors des précédents Championnats d’Algérie comme celui des épreuves combinées au mois d’avril dernier ici même, donc pour moi, ce n’est qu’une confirmation des gens qui travaillent dans une ambiance et une organisation parfaite.
Et pour le niveau ?
Je pense qu’il y a beaucoup de potentialités et de jeunes qui ont donné satisfaction et il y a pas mal de jeunes qui ont réussi les minimas pour les différentes compétitions internationales tels que le Championnat du monde des cadets, le Championnat d’Afrique des juniors et le Championnat arabe des cadets, ça prouve qu’on a des jeunes qui peuvent prendre le flambeau et à l’avenir, on aura un athlétisme fort.
En parlant de la jeunesse, comment voyez-vous l’avenir de l’athlétisme algérien ?
L’avenir de la discipline est l’affaire de tout le monde, pas de la fédération seulement, il faut une mobilisation totale surtout au niveau des clubs, les ligues au niveau local, car sans ces structures, on ne peut pas développer l’athlétisme et la Fédération ne peut pas faire un plan de développement et espérer un meilleur avenir pour l’athlétisme sans la mobilisation de cette masse humaine et de ces structures.
Quelle est la politique de la fédération envers ces ligues pour qu’elles jouent leurs rôles convenablement ?
Vous savez bien qu’on vient d’être installés ça fait exactement 5 mois, notre priorité est d’aider ces ligues, car quand on parle de développement des jeunes, c’est les ligues locales et les clubs de l’intérieur, donc notre primauté est d’aider ces gens là. On est pris par le temps car il ya plusieurs manifestations à organiser et c’était notre priorité au début, mais on est entrain de réfléchir pour trouver un système pour compenser ces ligues.
Il ne faut pas oublier que la fédération ne vit que des subventions du ministère, qui sont très minimes, il y a des actions qu’on doit prendre en matière de sponsoring afin de trouver d’autres ressources qui seront bénéfiques à nos ligues et à nos clubs.
Y-t-il un programme dans ce sens ?
On est en train de recenser toutes les ligues et leurs problèmes avec une fiche technique pour chaque ligue et ses besoins car d’une ligue à une autre les problèmes et les besoins sont différents, il y a des ligues qui soufrent sur le plan financier et d’autres sur le plan matériel et infrastructure et avec ses fiches, nous allons essayer d’aider ces ligues par priorité.
Le problème des meilleurs athlètes qui quittent leurs clubs formateurs, pour une raison ou une autre, perdure toujours, y aura t- il un moyen, au niveau de fédération, pour arrêter cette hémorragie ?
Notre politique est d’éviter ce genre de comportement, si on arrive à donner les moyens à ces clubs et à ces ligues, ils vont maintenir leurs athlètes. Au niveau de la fédération, on voulait bien arriver à régler ce problème car si une wilaya perd ses meilleurs athlètes, il n’y aura pas de relève ni d’avenir pour la discipline dans cette wilaya, donc, nous voulons, par cette politique, que les meilleurs sportifs restent au niveau des clubs et servent d’exemples pour les jeunes catégories, c’est notre vœux.
On vous laisse le soin de conclure….
Je remercie la ligue organisatrice de Béjaïa qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ce grand événement.
Je pense que la ligue de Béjaïa mérite maintenant de passer à une dimension supérieure en organisant un meeting international.
Entretien réalisé par Zahir H.