M’hana Aber, jeune artiste au talent indiscutable. Natif du village Aït Ali Ouyahia à Iferhounène, une région qui a enfanté de grands artistes tels les Abranis, Cherif Khedam, Taleb Rabah et tant d’autres. M’hana, ce jeune à la volonté de fer, a fait ses premières montées sur scènes dès l’âge de 12 ans. Depuis lors, son amour pour la chanson ne cesse de s’accroître. En 2007, il décide enfin, pour le bonheur de ses fans, d’enregistrer son premier album. En décembre 2008, il récidive avec un 2e album. Pour son troisième album, il le promet pour son public pour 2010. Plein de projets, car, il se rendra en France lors de plusieurs fêtes et mariages. Une tournée est aussi programmée ainsi qu’un film, dont M’hana est sollicité par des producteur. Après plusieurs passages à la radio et à la télévision, M’hana nous propose cet album plein de vie et de couleurs. Intitulé, Dieu merci, M’hana évoque le bonheur de vivre avec sa dulcinée et les moments de joie qui unissent les amoureux. La chanson Lexrif, en hommage à Messaoud Ailem. Ukala-gh ou les remords d’avoir donner trop d’importance, Ayen iyi Tejid, les maux des séparations imposées, Allen-im, sous une aire orientale, M’hana évoque avec une poésie forte et significative, la beauté de la bien-aimée, ses traits et ses lignes. Ul-iw, un monologue avec un cœur qui est un ennemi interne. Ddnub n-tayri, avec un rythme moderne, avec des touches orientales, M’hana retrace les remontrances de l’amour. La flûte traversalle qui orne cette chanson, lui prête un air rocking-chair entre un oriental bien modelé dans des gammes modernes appropriées. Teqleb ddunit, une autre chanson évoquant les retournements de la vie, la perte des repères et la perversion de la morale de société. En tout, l’album de M’hana Aber est un produit ficelé pour revivre les joies de l’art. Edité chez les éditions Miracle music, M’hana Aber est désormais parmi les artistes prometteurs.
R. C.