Le travail scolaire honoré

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Depuis quelques années, la tradition s’est installée dans plusieurs régions de Kabylie, de fêter les lauréats des examens comme le BEF mais surtout le baccalauréat. Les cérémonies ne sont pas forcément somptueuses ni les récompenses remises exceptionnelles, mais ce qui compte, dans ce genre de manifestations, c’est le principe même de la manifestation ! A Tizi Ouzou ou à Béjaïa, comme à Draâ El Mizan ou Chemini, on se réunit dans l’enceinte même du collège ou du lycée, et, autour des gâteaux et de limonades, on fête les élèves reçus. C’est le directeur ou le proviseur qui préside la cérémonie à moins que l’honneur ne soit laissé à quelques anciens éducateurs, les parents sont là, ainsi, bien sûr, que les élèves. Il y a toujours un discours ou du moins une allocution, puis c’est la lecture du palmarès : moment de grande émotion pour les parents et les enfants, moment de fierté aussi, car, en dépit de toutes les évolutions, en dépit de la dépréciation des études, le diplôme garde une grande importance dans la société ! Parfois, on associe à l’hommage des enseignants qui partent à la retraite, en leur remettant soit des diplômes — symboliques — soit des cadeaux également symboliques. C’est là une bonne initiative, car la faveur du succès des jeunes revient à ceux qui leur ont dispensé le savoir ! Ce type de cérémonie doit être encouragé, au besoin financé par les autorités, notamment le ministère de l’Educatin nationale : il revalorise l’école et les études, honorant ceux qui déploient des efforts, fêtant ceux qui réussissent, favorisant par là le travail et l’esprit d’émulation qui conduisent au succès !

S. Aït Larba

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