C’est un grand soulagement des souscripteurs des 36 logements LSP sis à l’endroit où était érigée l’ancienne Sempac. Ce projet a connu un retard considérable pour diverses raisons, notamment le désistement d’au moins trois entreprises depuis son lancement en 2009. Actuellement, il vient d’être relancé et redémarré par la même entreprise qui l’a pris en main en 2013. Pour en savoir plus sur ce retard, nous nous sommes rapprochés de l’entrepreneur. Ce dernier souligne les principaux obstacles rencontrés sur les lieux et ayant ralenti le lancement du projet. » Nous avons eu quelques problèmes au début. Il s’agissait de déplacer un pylône électrique d’une part, et d’autre part, nous nous sommes heurtés à une ligne de haute tension de 30 000 volts. C’est pourquoi nous n’avons pas relancé les travaux le plus vite possible », nous confiera M. Amichi que nous avons rencontré sur le chantier en train de suivre de près les travaux. En effet, à en croire cet interlocuteur, les travaux ont pris la cadence souhaitée et tant attendue. Interrogé sur le manque des matériaux de construction, tels par exemple le ciment, qui entrave l’avancement de certains chantiers, il nous apprendra qu’il ne rencontrait aucun problème parce qu’il a son quota habituel auprès de la cimenterie de Sour El Ghozlane (Bouira). Par contre, au sujet de la main d’œuvre, il constatera que même si celle-ci ne manque pas, elle n’est pas qualifiée. » Le problème que nous rencontrons est que nous ne trouvons pas des ouvriers qualifiés. Ce sont seulement des bricoleurs. Il faudrait que les centres de formation s’intéressent beaucoup plus aux métiers de bâtiment. Il y a un manque énorme dans ce volet. Et maintenant, les artisans ne demandent qu’à ne travailler qu’à la tâche. Et comme vous le savez, la réglementation ne nous permet pas de recourir à cette méthode. Nous assurons tous nos travailleurs et la législation du travail est claire à ce sujet « , estimera-t-il. Au sujet de la livraison de ce projet, cet entrepreneur nous dira à la fin qu’en principe, ces logements seront prêts d’ici le premier trimestre 2017 au plus tard. Dans le même ordre d’idées, il faudra signaler qu’un autre projet de logements LSP situé en face de l’arrêt des fourgons vers M’Kira est à l’arrêt depuis des mois. Mais, il semblerait qu’il serait confié incessamment.
A. O.