La ligue de Béjaïa a décroché 3 titres au championnat national avec en minimes garçons, la finale 100% bougiote qui a opposé le NC Béjaïa au MB Béjaïa où le dernier mot est revenu au premier cité sur le score de 3 sets à 2. Chez les minimes filles, la redoutable équipe de l’USP Akbou a battu en finale, les Sétifiennes de l’ESS sur le score de 3 sets à 2 et s’empare du doublé pour cette saison après la Coupe d’Algérie décrochée récemment.
Chez les cadettes, l’ASW Béjaïa a décroché lui aussi cette saison le doublé en écartant en demi finale les chérubins du NCB sur le score de 3 sets à 0 avant de battre, en finale, l’équipe de Mohammadia par 3 sets à 0. Pour les cadets garçons, c’est la surprenante équipe de Nedroma qui s’empare du doublé en battant en finale du championnat, l’ES Sétif sur le score de 3 sets à 1 alors qu’en juniors garçons, le GSP a battu l’équipe de Hassi Bounif sur le score de 3 sets à 0. Au promotionnel, les minimes filles de l’ASWB ont battu le MBB sur le score de 3 sets à 1, chez les cadettes, le MBB a gagné 3 sets à 0 devant l’équipe sétifienne alors qu’en cadets garçons, le WAT a battu le GSP 3 sets à 1. Concernant les conditions du déroulement de la compétition, le coach des cadettes de l’ASWB, Malek Allab, nous affirme que “l’organisation lors de ces deux compétitions, laisse à désirer, ils ont récompensé les équipes mais ils ont omis de le faire pour les athlètes, ni diplômes ni médailles, vraiment c’est écœurant comparativement à la coupe de wilaya où tous les lauréats ont été récompensés par des diplômes et des médailles avec une collation très symbolique à la fin, chose que la fédération a oublié d’organiser, ajouter à cela, l’anarchie qui règne sur le terrain avec la programmation de beaucoup de matches et il y a même certaines rencontres qui sont allées jusqu’à 21h du soir car c’est impossible de les terminer toutes même s’ils ont essayé de loger certaines à Rouiba.” Malgré tous les aléas de la programmation et les obstacles rencontrés sur le terrain, les jeunes bougiotes ont prouvé que la relève existe bel et bien et il faudra compter sur eux à l’avenir.
Zahir Hamour