La crise née du 11e congrès national de l’UGTA, entre l’Union de wilaya de Béjaïa et le collectif des contestataires du SETE/WB, suite à la suspension jugée arbitraire de certains syndicalistes pour des propos qu’ils auraient tenus à la presse, au lieu de s’aplanir avec le temps (il y a de cela quelques 14 mois) s’est au contraire aiguisée et prend de plus en plus la forme d’une véritable bataille rangée.
Se sentant écarté du centre de décision, le collectif des syndicalistes contestataires du SETE ont empêché, jeudi 25 juin dernier, la tenue du congrès du SETEWB à Akbou qui devait, selon leurs dires, désigner les membres du Conseil de wilaya du SETE/WB.
Lors d’une conférence de presse animée à Béjaïa dimanche matin, le collectif des syndicalistes contestataire indique que ce congrès d’Akbou a été empêché aux motifs que ce dernier allait, non seulement, se tenir à leur insu, en dehors du chef-lieu de wilaya et dans une unité économique et non dans un établissement de l’éducation, mais aussi et surtout, toujours selon les contestataires, la préparation de ce congrès de wilaya a été menée dans l’opacité la plus totale, car aucune des 5 unions locales (Béjaïa, Kherrata, Akbou, Sidi Aïch et Amizour) n’a organisé de précongrès pour désigner ses représentants.
Et pour manifester sa désapprobation quant au travail de l’Union de wilaya à Akbou, le collectif des syndicalistes contestataires a rendu publique une déclaration où il appelle les délégués syndicaux à un rassemblement au siège de l’union de wilaya le 6 juillet 2009 à 9 heures pour exiger l’annulation de la conférence d’Akbou.
B. Mouhoub