De l’eau, un jour sur trois

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Désormais, l’arrivée de l’été pose un véritable problème pour les citoyens de Bahalil, dans la commune d’Aghbalou à cause du manque d’eau potable.

Ainsi, dans ce village de près de 5 000 âmes et qui est réparti en trois importantes localités, Chréa, M’lal et Ighil Azem, il n’y a pas de robinets individuels dans les foyers, mais collectifs installés dans les quartiers où une moyenne de cinq familles au minimum s’y approvisionnent.

Durant toute l’année, le lâcher d’eau se fait par un gardien à partir du château d’eau à raison d’une journée, (entre huit heures du matin et seize heures de l’après-midi) pour chacune des localités sus-citées.

En revanche, dés l’arrivée de l’été, cette matière hydrique se fait de plus en plus rare et la distribution diminue au fur et à mesure pour atteindre deux heures de lâcher d’eau par jour et par localité, une ratio très insuffisante pour les ménages qui se tournent vers l’unique source du village appelée Amizav.

Durant toute la période d’été, la source en question, aussi vieille que le village, ne désemplit pas de jour comme de nuit, même des villageois voisins s’y approvisionnent. C’est au fait une véritable galère pour les villageois qui se trouvent dans l’obligation de recourir à l’achat de citerne d’eau de 3 000 litres à raison de 1000 DA et qu’ils devront vite vider, une exigence du propriétaire de la citerne, afin qu’il puisse ravitailler d’autres citoyens.

Le problème dans tout cela est que l’eau ne manque pas vraiment, mais il existe un problème de gestion de cette ressource hydrique alors comment expliquer que l’ancienne conduite dite “Engeribo” qui date des années 80 ne profite pas à tous les villageois, y compris ceux d’Ighil Ouchekrid et Takerboust ?

L’APC débourse des sommes faramineuses rien que pour la réparation des pompes qui tombent souvent en panne, ou encore le projet d’AEP au profit des villages de la commune d’Aghbalou à partir de la source noire, Laïncer Aberkane, qui est toujours obstrué.

Les villageois cachent mal leur amertume et colère devant cette situation qui perdure. Les services concernés sont plus que jamais interpellés afin de prendre en charge cet épineux problème pour que des villageois assouvissent leur soif de manière sereine et

définitive.

Rayane B.

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