Saïb confirme son engagement avec l’ASO

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C’est l’intéressé qui l’a confirmé lundi soir, sur le plateau de BRTV en annonçant qu’il entamera son travail ce mercredi avec sa nouvelle équipe. “Je suis à 100% avec l’ASO, club avec lequel j’ai signé un contrat pour deux saisons et je serai d’ailleurs à Chlef le 1er juillet pour entamer officiellement mon travail”, a tenu à expliquer l’ex-international, balayant d’un trait l’information répandue au début de la semaine dernière, le donnant comme futur entraîneur du club émirati d’Al Ourouba. Une information que Moussa Saïb a tenu à démentir non sans revenir avec détail sur tout ce qui a été écrit à ce propos. “Je ne comprend pas pourquoi on a fait sortir cette information sur mon soi-disant engagement avec ce club émirati alors que je suis signataire déjà d’un contrat avec l’ASO Chlef. D’ailleurs, le président Medouar avec lequel j’ai tout réglé est au courant de mes contacts avec ce club mais sans jamais parvenir à aucune conclusion. Aujourd’hui, ce que je peux dire est que je suis bel et bien avec l’ASO et ma réponse à tous ceux qui ont balancé de telles informations est que je leur donne rendez-vous ce 1er juillet à Chlef où je vais entamer officiellement mon travail”, précise l’ex-coach des Canaris.

“L’ASO Chlef me rappelle l’AJ Auxerre”

Questionné par notre confrère Lounis Temzi sur les raisons de son choix d’opter pour l’ASO, au moment ou plusieurs autres formations ont voulu s’attacher ses services, l’enfant de Theniet El Had, a répondu que c’était un choix de cœur. “C’est vrai que l’ASO est une équipe qui est loin de rivaliser avec beaucoup d’autres sur le plan financier mais je l’ai préférée pour la stabilité qui caractérise ce club à tous les niveaux en plus de sa politique de rajeunissement où la majorité des joueurs sont issus du club.

Cela me rappelle un peu mon ancien club, l’AJ Auxerre. J’ai aussi un penchant pour l’ASO et j’ai toujours voulu entraîner ce club afin de découvrir d’autres sensations. Je ne sais pas comment l’expliquer mais j’ai toujours eu un faible pour cette équipe où j’ai constaté qu’il n y a pas de système de vedettariat et où je peux exercer mon travail comme je l’ai toujours souhaité, à savoir celui de la formation sans pour autant négliger les résultats”, ajoute Saïb, qui a tenu aussi à préciser qu’entraîner l’ASO, c’est un peu retrouver sa région natale.

« Il ne faut pas oublier que Chlef fait partie de mon patelin natal car il faut savoir que Theniet El Had où j’ai vécu, fait partie de l’Ouancharis”.

“Medouar m’a consulté sur toutes les nouvelles recrues”

Parlant des objectifs avec son nouveau club, Moussa Saïb a affirmé que l’ASO fait partie des clubs qui ont joué les premiers rôles ces dernières saisons et que son objectif sera celui de propulser le club à une place qualificative et à une compétition internationale. “On s’est mis d’accord avec Medouar pour que l’ASO joue une des cinq premières places en championnat.

Avec la composante actuelle du club, j’estime que l’ASO peut faire quelque chose cette saison”, explique celui qui a réussi à étrenner sa jeune carrière d’entraîneur avec le titre suprême de champion d’Algérie, il y a deux saisons avec la JSK. A propos de l’effectif, Saïb a tenu à préciser que le président Medouar l’a consulté sur toutes les nouvelles recrues et qu’à deux joueurs près, l’ASO a presque clos son effectif “le président m’a consulté sur tous les nouveaux joueurs que le club a recruté. Medouar demandait à chaque fois, mon avis avant de faire signer un nouvel élément. Jusque-là, j’estime que le club a fait un bon choix en recrutant un bon gardien qui n’est plus à présenter à savoir Gaouaoui qui est le numéro un de l’EN. On a ramené un arrière-droit émigré et il nous reste à compléter la liste avec deux milieux de terrain et un avant-centre. Le fait de garder l’ossature de la saison passée à l’instar de Zaoui est une excellente chose et je suis persuadé qu’avec l’aide de tout le monde, on va réaliser une honorable saison”, fait remarquer le désormais nouveau coach des Rouge et Blanc qui est attendu cet après-midi, à Chlef pour entamer officiellement son travail.

A. C.

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