La Dépêche de kabylie : Vous êtes le réalisateur du film » Gari D’imani-iw « , le travail était-il facile ?
Larbi Mouhoub : Le travail n’est pas aussi facile, mais quand on a une bonne volonté tout redevient facile. Mais, et ejrejoins mon ami Kaci lorsqu’il dit que le tournage n’est pas aussi facile, car les gens ne comprennent pas forcément ce qu’on fait.
Kaci Abderahmane est un artiste connu, comment avez-vous travaillé avec lui ?
Au début, nous avons commencé par la réalisation de ses clips vidéo et comme on se voit souvent et qu’on discute souvent du cinéma, — car pour moi aussi c’était mon rêve de réalisé un film, mais malheureusement je ne suis pas scénariste — alors au fil de ces discussions et avec des démonstrations techniques, Kaci propose d’écrire un scénario dans ce genre et on s’est mis au travail sans aucune tergiversation ou hésitation.
Parlez-nous un peu du cinéma d’expression kabyle ?
Le cinéma est quelque chose de nouveau chez nous et je pense qu’il fera bien son petit bonhomme de chemin, car beaucoup de gens — je veux dire des Kabyles — s’intéressent au cinéma.
D’autres projets pour l’avenir ?
Oui, beaucoup de projets dans ce domaine. On a des films à réaliser, dans la comédie surtout et des films traitant de sujets sociaux.
Un mot de la fin ?
Nous souhaitons attirer l’attention de nos responsables culturels, car leur aide est nécessaire pour la réalisation de nos projets et enfin un très grand encouragement pour tous ceux qui travaillent dans ce domaine et dans la culture en général.
Propos recueillis par M. M