Le prix de la meilleure œuvre en langue amazighe a été décerné à Moussa Abdennebi

Partager

La clôture du 2e Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse a eu lieu, lundi dernier, à Alger, avec l’attribution des prix de la meilleure nouvelle en langue amazighe, arabe et française.

Ce Festival international (Feliv), qui en est à sa deuxième édition, et auquel ont pris part 63 éditeurs nationaux et étrangers, s’est étalé sur une période de dix jours. Cette manifestation culturelle, institutionnalisée depuis l’an dernier, est placée cette année sous le signe « Des livres pour un été africain ». Ainsi, celle-ci a pris fin en présence notamment de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Suivant les critères, notamment « le respect des consignes, la maîtrise dans la langue, le thème abordé et le niveau d’écriture », le prix de la meilleure nouvelle en langue arabe a été attribué à Al Aïd Belaili (25 ans), de la wilaya de Chlef, pour son oeuvre Rihla fi al ittijah al mouaakis (Voyage dans le sens inverse). Le prix de la meilleure œuvre en langue amazighe a été décerné à Moussa Abdennebi (25 ans), d’Alger, pour Amesskar dhi s’vitar (Un écrivain à l’hôpital), tandis que le prix de la langue française a été attribué à Ilham Meraoui (22 ans) de Zéralda, pour sa nouvelle Le voyage de noces.

Les membres du jury sont pour la langue arabe, Abdelhamid Bouraoui, chercheur à l’université d’Alger, critique et écrivain, Djouher Amhis-Ouksel, écrivain et critique, et Mme Aïcha Kassoul, chercheur à l’université de Bouzareah, à Alger. Ces derniers ont reconnu que le choix était difficile à faire, soulignant le talent de nombre de candidats, et appelé à l’occasion à encourager ce genre de manifestations au profit des jeunes. En fin de cérémonie de clôture, Mme Toumi s’est félicitée du bon déroulement du festival et a salué, tout comme les organisateurs, l’affluence nombreuse enregistrée et l’importante participation des exposants.

Kahina Idjis

Partager