“L’Afrique, renouveau et renaissance” est le thème de cette manifestation et qui s’avère une belle opportunité pour la jeunesse africaine de faire étalage de la culture et du patrimoine du Continent noir.
C’est une occasion aussi de rafermir l’amitié et la fraternité entre les peuples, mais aussi faire connaître les valeurs, les traditions et les civilisations du continent.
Du 5 au 20 juillet, différentes manifestations sont programmées à savoir, le théâtre, les arts, la littérature, la musique, le cinéma et le patrimoine.
Un méga-concert conçu par le chorégraphe algérien Kamel Ouali, se déroulera lors de l’ouverture officielle du Panaf le 5 Juillet, Fête de l’indépendance, à la Coupole du complexe sportif Mohamed-Boudiaf.
En outre, le festival sera marqué par l’animation de dizaines de conférences traitant des thèmes liés à la période coloniale et de la lutte des peuples africains pour leur indépendance, parmi ces thèmes, “l’Afrique et sa lutte armée au niveau continental”, “les tragédies du colonialisme en Afrique”, “l’Algérie, de la diplomatie militante au NEPAD” ou encore “l’Afrique, la femme et le développement”.
Par ailleurs, le festival est une occasion d’honorer les stars qui ont pris part à la première édition d’Alger en 1969, dont Mama Africa, Miriam Makèba, Merzak Boudjemia, Boualem Hamani et le parolier Mustapha Toumi.
Parmi les invités de l’Algérie entre intellectuels, personnalités politiques, culturelles, artistiques et médiatiques, on citera Habib Benyahia, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, Cateline Clever, Mme Samia N’Krouma, fille du défunt Kwamé N’Krouma, Mme Jaqueline Kezerbo, veuve Joseph Kezerbo, la directrice de la revue Renaissance Africaine, l’Américain Cuincy Troupe, le réalisateur américain Dany Glover, Mireille et Olivier Fanon, enfants du défunt Frantz Fanon, Aminata Dramane Traoré, écrivain et personnalité politique malienne, la poétesse américaine Jane Cortez, la chanteuse sud-africaine Dorothy Mazokz, et sa compatriote Sonty Mondial, considérée comme la nouvelle Miriam Makéba, ainsi que l’ami de la Révolution algérienne, Jacques Vergès. Ainsi, près de 250 journalistes, africains et européens sont attendus pour la couverture de cet événement international. Ainsi, 48 pays africains participeront à cet événement, les Etats-Unis et le Brésil seront présents puisque ces deux pays sont les invités d’honneur de cet événement.
D’autre part, 34 ministres de la Culture ont aussi confirmé leur présence.
Concernant le transport, l’hébergement des festivaliers ou encore les espaces qui abritent les différentes activités culturelles à Alger ou dans les autres wilayas, les autorités algériennes ont réuni toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement du Panaf.
Des centres de presse ont été aménagés au Centre international de presse (CIP), au club Frantz-Fanon de Riadh El-Feth, au Palais des expositions des Pins-Maritimes et au niveau du village des artistes de Zéralda. “Quand je vois l’engouement des pays africains pour participer à cette manifestation culturelle continentale, je comprends la soif qui existe dans ces pays à se rencontrer plus souvent pour partager des expériences et essayer de faire avancer le continent”, a déclaré le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoe.
De son côté, le président de la commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a estimé que “c’est un festival extrêmement important et attendu par tout le continent car le premier festival s’était tenu il y a une quarantaine d’années (1969) et à cette époque, plusieurs pays d’Afrique n’étaient pas indépendants”.
Kahina Hammani