Cri de détresse du petit Zineddine

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Zineddine Haddad, un beau petit garçon de huit ans, natif du village Ighrem dans la commune de Ahnif, ne vit malheureusement pas comme les autres enfants de son âge.

Pour sortir du domicile familial, Il ne peut se passer de son fauteuil roulant, il suit les déplacements des chérubins de son voisinage la mort dans l’âme.

A chaque fois qu’on tente de lui remonter le moral, il répond : «Je veux juste courir et jouer avec mes camarades». Cet ange, souffre de plusieurs maladies.

Son père a frappé à toutes les portes, mais il assiste impuissant à la dégradation de l’état de santé de son fils. Il y a à peine deux mois, quelques jeunes de son village ont pris la louable initiative de collecter de l’argent pour une éventuelle prise en charge de ce malade. L’élan de solidarité constitué a permis à ce noyau de ramasser une bonne somme d’argent. Mais, quand et où Zineddine sera-t-il soigné ? Juste après cette action, le wali de Bouira a invité ce collectif accompagné du père de l’enfant. L’entrevue a effectivement eu lieu. Le premier responsable de la wilaya a, selon les propos du concerné, pris l’engagement de prendre en charge ce cas.

Comme première étape, l’enfant a reçu un fauteuil roulant, une poussette, des couches ainsi qu’un chèque de secours d’un million de centimes.

Puis, les services de l’action sociale ont invité le père à fournir un dossier à l’effet de fixer une aide de trois mille dinars par mois à l’enfant. Toutes ces actions ont été accueillies avec satisfaction par la famille Haddad. Cependant, la prise en charge effective tarde encore à se concrétiser. Sur ce, le père nous dit : «Il est vrai que ces aides ne sont pas à sous-estimer. Néanmoins, j’attends le passage à l’acte par une prise en charge de mon fils soit dans une clinique spécialisée ou à l’étranger. Plus les jours passent, plus son état de santé se dégrade.»

Déjà, ajoute-t-il, «Un de ses reins a cessé de fonctionner». La phrase prononcée a été suivie d’un long soupir, synonyme d’un espoir envolé.

Enfin, la famille Haddad lance un appel pressant à l’endroit du premier responsable de la wilaya pour prendre les mesures nécessaires afin de sauver la vie de cet enfant avant que mal n’atteigne tout son organisme.

M. Smaïl

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