La première action a trait au refus catégorique des P/APC sortants de prendre part aux cérémonies de passations de consignes avec les secrétaires généraux. La seconde action consiste à entamer dès le début de la semaine prochaine une série de rencontres avec les citoyens sur ce que le FFS qualifie “de scandale”.Cette rencontre a eu lieu en présence des membres du bureau national, à l’instar de Karim Tabbou, chargé de la communication, et M. Bentabèche, chargé des droits de l’homme. Le premier fédéral du FFS à Tizi Ouzou a déclaré qu’“il est incompatible de faire des passations de consignes avec les représentants de Zerhouni”, avant d’ajouter : “Nous sommes des élus du peuple et le mandat doit être remis aux personnes qui vont être choisies par le peuple”.Concernant la seconde action, l’objectif recherché, selon Brahimi, est de se rapprocher des citoyens pour leur expliquer, “les desseins du pouvoir dans notre région”, souligne-t-il.Interrogé sur le départ des élus FFS, compte tenu de la détermination des pouvoirs publics à dissoudre les assemblées en Kabylie, M. Brahimi, répliqua, “bien que ceux-là mêmes, qui les conçoivent, les transgressent”. Et d’ajouter “si il arrive qu’on quitte les assemblées, c’est pour répondre à la volonté du peuple, mais pas en réponse au décret présidentiel”. “Tout cela pourrait se faire après la concertation que le parti engagera auprès de la population, mais pas avant”, a conclu le premier fédéral du FFS.A la question de savoir si le FFS entreprendra des actions d’envergure si les premières n’aboutissent pas, le premier fédéral dira : “Nous sommes des pacifistes, et nous ne tomberons pas dans le jeu du pouvoir, qui veut le chaos dans cette région”. Par ailleurs, le temps qu’a pris la réunion démontre la complexité du problème qu’affronte le plus vieux parti d’opposition, qui n’a pu sortir de son conclave qu’avec une seule action, celle de faire des rencontres de proximité avec les citoyens, puisque pour la première action, l’installation des secrétaires généraux a été faite dans certaines communes sans la présence des élus.Une action similaire à celle du Mouvement citoyen qui a lancé une large concertation avec les citoyens, lors du conclave tenu jeudi dernier à Tizi Rached. Des actions qui ont plus l’air de débats de précampagne pour les élections partielles.
M. Aït Frawsen