Le transport, commodité ou souci ?

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Le transport dit urbain est une commodité nécessaire mais aussi un vrai problème auquel les citoyens sont confrontés quotidiennement. Prendre un taxi à Alger se fait au gré du hasard pour les plus chanceux ! Durant ces journées caniculaires et devant les pics de chaleur, les voyageurs souffrent le martyre pour se déplacer. Peut d’arrêts, absence d’organisation, multiples embouteillages en sont à l’origine. La politique des transports à Alger est très loin de la réalité du terrain. Instituer simplement un transport avec des horaires de départ et d’arrivée est loin d’être ambitionné. Or, au jour d’aujourd’hui, tout le système de transport urbain est basé sur un système de navette, alors que, normalement, un client a le droit de connaître l’heure de départ et d’arrivée. L’ampleur de l’anarchie que connaît le secteur, ne semble pas s’arrêter là. Malgré l’investissement de certains operateurs dans ce qu’on nomme « taxi radio », l’offre demeure toujours en-deçà de la demande. La capitale vit toujours aux mêmes horaires. Le soir, les voyageurs ont du mal à « dénicher » un taxi. Et la course doit être payée quatre à cinq fois plus chère que ce qui est prévu par la réglementation. En d’autre cas en l’absence d’un réseau de transport urbain bien étoffé, les usagers sont obligés de se rabattre sur des clandestins. Ces derniers, sans scrupules n’hésitent pas à imposer leurs tarifs arbitraires. Avant-hier seulement, le ministre des Transports a effectué un premier essai technique préparatoire du métro d’Alger. Sur une distance de 10 km, l’essai a été une réussite. Dans l’attente de la commercialisation de ce service de transport, beaucoup de gens s’interrogent sur le prix des tickets. D’autant qu’il y a eu un précédent il y a trois mois lors de la mise en service des autorails et les automotrices. Echaudés, les voyageurs hésitent encore à emprunter ces trains!

Akli Slimani

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