Les feux de forêt font rage

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Les feux de forêt qui se sont pratiquement déclarés depuis le début de de la saison des grandes chaleurs ont fait des ravages.

Ainsi, la chaîne montagneuse de Guelamen, située entre les deux communes voisines, Bouhamza et Amalou, est la première à payer un lourd tribut. Sur ses espaces limitrophes, les flammes ont eu raison de tout. Des dizaines d’oliviers sérieusement endommagés sous l’œil des montagnards qui n’ont pas pu intervenir, vu la gravité du danger. Cette région souffre chaque année des feux de forêt, mais apparemment cela ne semble déranger personne. Il faut prendre les choses au sérieux, estime-t-on. L’été n’en est qu’à ses débuts et les incendies ne sont pas à écarter.

Les feux qui se sont produits du côté de l’oued Soummam sont arrivés jusqu’aux abords du village Bounitem, de l’autre versant de cette gigantesque montagne, où les arbres fruitiers ont été épargnés et ce grâce aux labours des champs.

Arbres dégarnis, troncs calcinés, paysage cendré à perte de vue…Tel est le spectacle de désolation qui s’offre aux yeux après le “passage” dans la journée de vendredi dernier d’un incendie dévastateur qui, en moins d’une heure, a réduit à néant de larges étendues boisées composées d’oliviers et d’oléastres.

Les parcours ravagés sont situés entre Takriets et Amalou N’sidi Lmoufok dans la région de Seddouk. “C’est un incendie involontaire provoqué par un fellah qui s’affairait à incinérer des broussailles”, témoigne Fatah L. habitant dans les parages.

Profitant de conditions hygrométriques très propices et d’un tapis herbacé exubérant, le feu, attisé par le vent, s’est propagé pour dévaster de nombreux vergers oléicoles appartenant à des particuliers.

L’intervention des soldats du feu, quoique prompte, a été considérablement gênée par le relief difficile d’accès. “Il y avait beaucoup de citoyens volontaires qui ont bravé les flammes pour prêter main-forte aux sapeurs-pompiers”, nous confie un autre citoyen de Seddouk.

Les citoyens de Seddouk pensent que le pire est à venir. “L’été, la saison des incendies par excellence, ne fait que commencer. Le risque est d’autant plus élevé cette année que tous les parcours laissés en jachère sont envahis par une dense végétation”, estime Farid B. résidant au chef-lieu.

M. Boughanem/N. Maouche

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