Des actes peu civiques sont le fait, de jeter de façon involontaire ou consciente des ordures sur des places publiques de Lakhdaria et tout le monde s’exécute maintenant sous le regard des proches ou des voisins.
Evidemment, ces immondices, n’étaient pas affichées de la sorte comparativement à la cité des 450 Logements Cnep de Krichiche, car les ménages et les services de l’APC remplissent à merveille leur devoir, ce n’est que lorsqu’un résidant du bloc D se souvient qu’un vendeur de vêtements pour femmes “a déchargé des restes de matériaux de construction sans se donner la peine de les évacuer, que cela a dégénéré”.
Cependant, ce motif avancé trop hâtivement ne l’a pas trop convaincu lui-même, la crainte de voir se “permaniser” la décharge s’exposant au beau milieu des appartements et d’atteindre des proportions inimaginables, en plus des puanteurs agressives qui se dégagent, deviendront des foyers de microbes, a fait changé d’avis notre interlocuteur.
“Il est vrai enfin, que les gravats toujours présents ne constituent pas à eux seuls la raison de la dégradation”.
En termes d’hygiène donc, la situation qui prévaut à la cité des 450 Logements Cnep n’est pas reluisante, on aperçoit au centre de l’espace sur plan du “côté jardin” du projet, un immense tas de gravats et des ordures ménagères, lesquels reconnaît le commerçant “sont pris en charge régulièrement par l’APC”, ajoutant toutefois que “les éboueurs nettoient mal la place”.
Comme par hasard, avant même que la personne résidante du quartier n’ait achevé de se plaindre que le tracteur affecté à la collecte est arrivé à la cité, ce qui a fait dire à mon accompagnateur : “Allez y voir le peu d’ordures qu’il va récupérer”.
A. Cherif
