L’établissement Chaoune Saïd du village de Cherqiya distant de 1,5 km du chef-lieu de daïra de Maâtkas compte 200 élèves et 10 salles de classe accueillant les 8 divisions pédagogiques encadrées par une dizaine d’enseignants dont un francisant et un professeur de tamazight, en plus, bien sûr, d’un directeur, en l’occurrence M. Azzi.
Il est tout à fait établi que les résultats obtenus à l’examen d’entrée au cycle moyen sont excellents puisque le taux avoisine 95%. Sur les 29 candidats, 27 ont été reçus avec la moyenne requise, les deux candidats recalés ont eu l’occasion de se racheter à la 2e session organisée le 24 juin dernier dont les résultats seront connus au plus tard le 6 juillet prochain. Ce bon résultat revient surtout aux efforts fournis par l’ensemble des enseignants de cette école, sans oublier évidemment la justesse de vision du chef de l’établissement et de l’ensemble des responsables du secteur de l’éducation. Il est aussi bon de signaler que le cadre de vie dans cet établissement s’est nettement amélioré grâce aux travaux de réfection et d’aménagement réalisés par les autorités locales.
En effet, une enveloppe financière considérable a été totalement consacrée à l’aménagement des sanitaires, la réparation des descentes d’eau, le barreaudage et la sécurisation des locaux et le carrelage de la cantine scolaire. Néanmoins, il en demeure plein de lacunes à combler pour permettre à cette école de fonctionner de façon normale et sans risque de danger. A ce propos, M. Azzi dira : “Comme vous pouvez le constater, notre portail donne directement sur la chaussée, la distance de sécurité est très réduite, connaissant l’excès de vitesse de certains automobilistes et les élèves qui se laissent aller des fois, un accident est vite arrivé. Pour cela, je demande le déplacement du portail et la création d’une autre ouverture pour mettre les chérubins à l’abri et nous éviter la peur à chaque entrée et sortie des classes”.
Le dallage de la cour, le déplacement de la loge, l’achèvement de la clôture et de la salle polyvalente dont le début de réalisation remonte aux années 2000 est vivement souhaité par le responsable et l’ensemble du personnel de cet établissement.
Il est tout à fait légitime d’exiger une rentabilité en terme de résultat du personnel de l’éducation en général, mais il est aussi attendu des pouvoirs publics de prendre en charge les doléances des concernés.
H. Taïb
