M. Rebaïne a mis les points sur les “i”, en disant que tout est rentré dans l’ordre au sein de son parti.
“Certes, ces derniers jours la presse a beaucoup parlé d’un litige au sein de mon parti et même il y a ceux qui ont renchéri, en faisant état de retrait de confiance à ma personne, ce qui n’est pas le cas, ce sont des mensonges attisés par cinq de nos militants ainsi que par trois journaux qui ont été toujours contre notre programme et ce n’est pas nouveau”, vocifère-t-il.
Il convient de savoir par ailleurs, que M. Rebaïne a axé sa communication sur la responsabilité de la presse dans ce litige, en jetant de l’huile sur le feu, allusion faite, aux trois quotidiens, à savoir El Watan, Echchorouk et son colon Ennahar. Il a déploré leur rivalité vis-à-vis de son parti, d’autant que ces derniers ont prohibé toutes ses activités politiques.
Dans le même sillage, l’orateur affirme que “les protestations sont une chose normale dans chaque parti. On a organisé notre réunion de conseil national le 30 avril dernier, avec la participation de 250 membres du parti. On a débattu sur différents contextes, il y avait tout le monde durant deux jours, ils ont requis à l’unanimité la motion de conseil national qui a était faite. Tout le monde a eu une responsabilité au sein du conseil national”, martèle-t-il.
M. Rebaïne estime que son parti est visé, vu la position inchangée d’opposant. Il indique, qui il y a des gens qui soulèvent des problèmes à l’intérieur de la structure du parti. “Nous avons les structures du parti, des militants, et des bureaux que tout le monde doit de respecter. Je dirais que je suis prêt pour un autre conseil national, cela va permettre de changer quelque chose au sein du parti”, enchaîne-t-il.
En outre, le parti a organisé durant ce mois son université d’été dans la wilaya d’Oran. “Il y avait trois thèmes majeurs qui ont été discutés : la constitution, le règlement intérieur et le programme du parti.
Il y a eu trois ateliers durant trois jours. Si on veut des institutions démocratiques, on ne doit pas désigner des gens à l’intérieur d’un institut démocratique, donc il y a eu beaucoup de thèmes qui ont été annoncés”, divulgue-t-il
D’autre par, abordant l’affaire qui a marqué ces derniers jours toutes les “Unes” de nos journaux, en l’occurrence l’affaire de “Tibéhirine”, M. Rebaïne n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le mutisme inexplicable de nos généraux, qui sont, selon notre interlocuteur, les seuls habilités à répondre à ces accusations graves.
Concernant l’affaire de la petite Sofia, qui a fait couler beaucoup d’encre, ces derniers temps, le conférencier juge que seul la présidence de la République se doit d’intervenir pour régler cette sensible affaire.
Le conférencier n’a pas non plus omis d’attirer l’attention des responsables du secteur du transport sur les tarifs notamment au niveau des transports ferroviaires, allusion faite à l’autorail. “Nous avons fait durant la campagne électorale, des propositions pour la baisse des prix du transport, on a dit qu’il fallait ouvrir le marché à une concurrence loyale avec un cahier des charges, ce qui permettait la baisse des prix, et ce n’est pas une décision de ministre qui fera baisser les prix” a-t-il conclu
Yahia Maouchi
