Le mouvement associatif s’insurge contre le blocage de l’APC

Partager

La rencontre a été initiée par l’association des fils de chouhada et des ayant droit après une large concertation avec les animateurs associatifs. Cette rencontre fait suite au blocage, qui sévit actuellement à l’APC d’Akbou où sept élus de l’opposition engagent périodiquement un bras de fer avec l’Exécutif. Le dernier en date étant le rejet par les sept élus du “mode de gestion de l’exécutif actuel” et par ricochet, de l’ordre du jour qui leur avait été proposé pour les délibérations, samedi 27 juin. Depuis, la situation n’a guère évolué. Aussi, le mouvement associatif se considère comme interpellé au premier degré pour désamorcer cette crise qui pénalise, d’une part, les citoyens et inhibe, de fait, tout processus de développement et, d’autre part, les associations qui attendent l’octroi des subventions par l’APC. Notons que le montant global de ces subventions a été avalisé lors d’une précédente délibération alors que sa répartition pour les différentes associations ne l’est pas encore. Une commune qui fonctionne sans encadrement, notamment le secrétaire général et les chefs de service, absence d’infrastructures d’accueil, auberge et salles de spectacles, inexistence d’un réseau routier en mesure de permettre à la ville de jouer son rôle de carrefour dans la haute vallée de la Soummam alors qu’il espérait autrefois, avoir même son propre aérodrome à Laâzib, dilapidation du foncier, particulièrement les terrains ex-domaine Chahid-Akloul-Ali restitués en 1998 aux héritiers Bachagha Benali Cherif, relégation de l’Olympique Riad Baldiate Akbou (ORBA) aux “championnat de wilaya” sans que cela suscite une réaction des officiels de la localité et, inversement. Il en est de même pour la victoire de l’Union sportive populaire d’Akbou qui a décroché cette année le titre de vainqueur de Coupe d’Algérie, aucun espace d’expression et de consultation n’a été mis en place depuis l’avènement de l’assemblée actuelle réduisant à néant, le partenariat de la société civile – autorités locales. Pour l’implantation d’un centre universitaire, les mesures annoncées dans la PDAU n’ont pas vu le jour et le document n’est finalement qu’une formalité administrative sans aucune utilité. Tels sont, entre autres, les griefs retenus par les différents intervenants, lors des débats à l’encontre de l’assemblée actuelle. Un tableau noir où il est impossible de déceler des notes d’espoir, peut-on dire ! Concernant les solutions, certains intervenants ont privilégié la voie de la médiation entre les protagonistes pour mettre fin au blocage actuel ; d’autres, pessimistes, persuadés que seul un changement radical est porteur d’espoir, ont opté pour l’interpellation des pouvoirs publics pour trouver une solution immédiate et le cas échéant demander la dissolution de l’assemblée. Les représentants du mouvement associatif ont décidé la création d’une cellule de coordination provisoire dont la tâche est d’entraîner un plus grand nombre d’associations dans “cette démarche citoyenne pour ne plus tourner le dos au retard en matière de développement dans une commune où l’argent fait de l’ombre”. Une réunion est attendue pour aujourd’hui. Notons, enfin, que l’exécutif actuel n’a pas encore publié son bilan de gestion et les sept élus de l’opposition n’ont pas tenu encore la conférence de presse qu’ils avaient annoncée, le jour de la tenue de la dernière assemblée, samedi 27 juin.

B. Sadi

Partager