Le réseau de secours des télécoms dans l’oeil du cyclone

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Au niveau d’un pont routier à l’ouest de Béni Mansour, 100 km à l’ouest de Bgayet, un câblage de fibre optique en cuivre est subtilisé sur toute la longueur de l’ouvrage enjambant l’oued Amarigh soit une distance estimée à 450 m. Le pillage en question est en train de cibler un salutaire support téléphonique de secours qui permet à la wilaya de Bgayet de continuer à communiquer avec d’autres régions du pays lorsque d’autres vecteurs de télécoms plus névralgiques au niveau des wilayas limitrophes (Jijel, Tizi Ouzou) sont la proie de défaillances techniques susceptibles de la plonger dans l’isolement total.

Le démantèlement de cette ligne dont notre source affirme que les composants sont supposés être revendus au kilo sur le marché local des déchets dédiés au recyclage, suit son cours. Qui ose s’adonner à un tel trafic alors qu’il y va du sort de toute la wilaya de Bgayet en matière de télécommunication ? Bref, notre source fait savoir qu’on a jusque-là, mis la main sur une importante partie de l’arsenal de secours disposé sur le côté droit du pont lorsqu’on évolue sur le CW 12 (wilaya de Bouira) dans le sens Ath Mansour- Béni Mansour. Le pillage touche donc les équipements téléphoniques disposés côté sud du pont routier. La situation laisse craindre que dans quelques jours, il n’y ait plus la moindre trace de la ligne téléphonique de secours de la wilaya de Bgayet.

Z. Z.

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