Situé à une centaine de mètres, du centre-ville de Aïn El Hammam, Laâzib Ait Sidi Saïd est frappé de plein fouet par le glissement de terrain qui affecte la région. De larges fissures apparaissent ça et là, au niveau des champs et même aux alentours du village dont la vie se trouve perturbée par ce phénomène. Les dénivellations de terrain, issues de ce mouvement affectent particulièrement la route reliant le bourg à la ville. Les deux failles qui coupent la chaussée en deux, s’élargissent chaque jour, davantage et nécessite des réparations périodiques.
Un remblayage au turf suffit pour remettre à niveau, la première alors que la seconde située sur une pente accentuée, ne peut être remise en état qu’avec des travaux plus lourds. Comme nous avons eu à le constater, les automobilistes ne peuvent la franchir, qu’avec moult difficultés, risquant de casser leur carter, à chaque passage. L’intervention d’un engin de travaux publics pour adoucir le pente est plus que nécessaire. De nombreuses réclamations ont été adressées, dans ce sens, à l’APC, sans qu’une solution définitive ne soit trouvée au problème. Lors de la fête de mariage qui a eu lieu, à la fin de semaine dernière, les automobilistes qui se sont rendus à Laâzib Ath Sidi Saïd étaient révoltés d’avoir à traverser cet endroit alors que le reste du tronçon est en très bon état. Une demi-heure de travail avec de la pelle, aurait pourtant suffi pour que la route soit à nouveau carrossable, sur toute sa longueur. Nous avons remarqué, lors de notre passage, que les travaux de raccordement au gaz de ville ont cessé, sans avoir atteint, tout le village. Des rumeurs affirment que cette suspension serait due à l’instabilité du terrain sur lequel, est implantée la localité. Ce qui sous-entend qu’à terme, il faudrait penser au devenir des habitants de ce quartier périphérique qui comme le centre-ville, risquent d’être ébranlés.
A.O.T.