Le lieu dit Manzal, quartier où dominent les locaux commerciaux plutôt que l’immobilier à usage d’habitation partant de la place Djeninat de Lakhdaria, et aboutissant vers l’entrée de krichiche, prend l’air d’une rue difficile à entretenir. En effet, du fait d’une concentration de vendeurs de matériaux de construction, enregistrant des casses sur les produits commercialisés, l’espace servant d’arrêt de bus desservant les villes de Boumerdès, et Thénia, accueille des dépôts de gravats de toutes sortes, toutefois, note le boulanger activant près de la place en question “Les commerçants les nettoient régulièrement, mais ils réapparaissent quand même”. Aussi, légèrement plus bas de ces jets, se dresse une volumineuse fosse pleine d’eaux, traversée par trois planches recouvertes d’un morceau de tôle en zinc, déposées par les voisins immédiats en guise de signalisation du piège aux piétons. Un danger public menaçant les vies humaines contraintes de passer par là, précise le vendeur de pains “qui existait déjà l’an passé, mais qui ne refermait pas autant d’eaux”.
Il n’y a pas que cela, à deux pas de ces deux désagréments préoccupant les gens de Manzal, se trouve la parcelle qui a fait objet de réclamations portant sur les déversements anarchiques d’ordures ménagères, rendant de la sorte l’atmosphère désagréable aux élèves scolarisés au lycée Si El Houès. Lequel endroit, malgré les barreaudages peints en blanc réalisés sur tout le pourtour par l’APC, signifiant une interdiction de jeter sur ces lieux, continue d’accueillir des arrivages de déchets, les derniers en date ne remontent pas à très loin, puisque les traces d’incinération sont encore fraîches. A Hay Manzal, où dans certains cas, c’est l’intervention de l’autorité de la commune qui fait défaut, et dans d’autres au manque de civisme de quelques uns de ces habitants, qui peinent à se dégager de cette insuffisance d’hygiène présente presque dans chaque coin de la rue.
A. Chérif
