»Ce sera notre modèle à suivre”

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C’est dans son domicile au Club des Pins que El Hachemi Ch2rif, secrétaire général du Mouvement démocratique et social s’est éteint hier à 13 heures à l’âge de 66 ans suite à une maladie grave qui l’avait atteint depuis déjà une année. Plusieurs personnalités politiques nationales en l’occurrence Said Sadi, Abdelhaq Bererhi, Commandant Azzedine ainsi que les camarades de son parti à savoir Ali Hocine, M. Chentouf et ses amis de la presse avaient inondé les lieux à l’annonce de sa mort. « Il était tellement courageux et faisait des projets comme s’il allait vivre 100 ans. Il avait réussi à nous faire croire qu’il n’allait pas mourir et qu’il pouvait dominer sa maladie ! Je suis encore sous le choc ! », dira Aouicha Bekhti, membre du bureau national du MDS. Hocine Ali, qui assure l’intérim du secrétaire général du MDS depuis la maladie de El Hachemi Chérif nous a confié malgré la douleur que « El Hachemi Chérif est une personnalité qui dépasse son cadre politique du mouvement dans lequel il militait. C’est une personnalité influente. Une grande personnalité d’envergure historique puisqu’il a consacré toute sa vie à la lutte pour la liberté et la démocratie. Il a lutté pour l’indépendance de l’Algérie en 1954 et ensuite la lutte pour la démocratie et les libertés en rejetant au passage les coups de force, chose pour laquelle il a été persécuté et ensuite il dirigeait dans l’ombre le parti Pags qu’il a fondé dans la clandestinité. Durant ces 15 dernières années, il a vécu dans l’adversité face au déferlement à l’intégrisme barbare ». « Il a été la personnalité la plus saillante dans cette lutte décisif pour sauver le pays du péril. Nous lui devons une fière chandelle ! », ajoutera-t-il. Une des militantes de son parti venue se recueillir sur la dépouille mortelle est décidée « pour lui rendre un vibrant hommage de continuer le combat et suivre le chemin qu’il a tracé. Ce sera toujours lui le modèle à suivre. C’est le pilier pour nous de la démocratie. C’est une grosse perte pour le pays ». Pour ses amis, il est un repère : « quand je lis El Hachemi c’est pour m’orienter. Il est un repère pour nous et il le restera. C’est le phare ! ».

Sabrina Bouras

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