On a soif !

Partager

En effet, si durant l’hiver ou encore le printemps, l’alimentation en eau potable à partir des forages de oued Bougdoura qui desservent le versant ouest de cette municipalité s’est normalisée, il n’en est plus aujourd’hui. Certains quartiers de ce village à l’image d’Ath Abdellah n’ont pas eu une goutte d’eau depuis près d’un mois. Au sein de ce village, c’est l’effervescence car l’eau pompée à partir de la station de reprise d’Ighil Mouhou n’arrive pas vers ce village. Pour les habitants du village, il y a un détournement de ce liquide et une anarchie dans sa distribution par village. “Il y a des hameaux de la commune qui bénéficient de la même quantité que nous bien que notre population de cinq mille habitants répartie sur plusieurs quartiers soit plus importante”, estime un membre du comité de village Tadukli. En dépit du déplacement sur les lieux pour suivre la situation par les responsables de la direction de l’hydraulique de Tizi Ouzou, l’anarchie continue si bien que les villageois n’écarteraient pas de mener une autre action comme celle du début du mois quand la mairie et la RN 25 étaient fermées. Pour le président du comité, le règlement définitif de ce problème que connaît Tafoughalt depuis des lustres est la réalisation des forages à Chakour. “Même si nous sommes pénalisés pas toutes ces anomalies, nous avons toujours confiance en la personne de Saïd Abbas, directeur de la DHW de Tizi Ouzou de prendre en charge ces forages. D’ailleurs, d’après mon entretien avec lui, la réalisation d’un réseau électrique et l’ouverture d’une piste vers Chakour sont éminentes”, nous a t-il confié. “Si l’eau est bien gérée, tout le monde aura sa part”, a constaté une autre intervenant. Le problème d’eau se pose avec acuité dans ce village à telle enseigne que les citoyens achètent encore cette denrée précieuse à mille dinars la citerne. A quand la fin de ce calvaire ? s’interroge t-on au moment où on parle de méga projets hydrauliques.

Amar Ouramdane

Partager